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L’Association Rayons de soleil sensibilise pour le maintien de la paix au Nord Cameroun

« Atelier de réflexion des jeunes et des acteurs sociaux sur les défis et enjeux de la crise sécuritaire à l’extrême Nord », Voilà le thème des travaux qu’à mener l’association Rayons de Soleil à Yaoundé, au Musée national.

Du 6 au 8 février 2018, trois jours de sensibilisation, et d’interpellation des jeunes. Placé sous la bannière ‘Grils For Peace Campaign’, l’objectif a bel et bien été atteint.

‘Chaque génération dans une relative opacité découvre  sa mission, l’accomplis ou la trahit, a dit Frantz Fanon. C’est fort de cette Maxime que l’association Rayons de soleil que préside Fidèle Djebba, a mis en avant cet atelier de réflexion des jeunes et des acteurs sociaux sur les défis et les enjeux de la crise sécuritaire à l’extrême Nord du Cameroun. Le prétexte y sied et le contexte est favorable car cet atelier se déroule dans le sillage de la célébration de la 52e édition de la fête nationale de la jeunesse.

300 jeunes sont venus des 10 régions du Cameroun pour participer à cette gestation intellectuelle visant à la préservation de la paix et de la sécurité du triangle national. Au regard de l’actualité nationale dominée par la crise anglophone, cet atelier vise à rappeler aux camerounais que la secte terroriste continue de sévir dans la région de l’extrême Nord et que la jeunesse doit se mobiliser en bloc pour y faire face.

Le programme a mis en branle des exposés par des experts et des travaux en atelier. Le professeur Mathias Eric Owona Nguini a exposé sur le thème. ‘’Comprendre l’extrémiste violent et la radicalisation : cas de Boko Haram à l’extrême Nord ’’. Guibai Gatama, Directeur de publication du journal l’Œil du Sahel, s’est exprimé sur ‘la crise sécuritaire à l’extrême Nord : Bilan’. Le Dr Gustave Gaye lui s’est appesanti sur ‘La crise sécuritaire à l’extrême Nord : impact, défis et enjeux’. Le Dr Gwoda Abel s’est lui étendu sur ‘ Synergie pluriel : Actions du gouvernement et de la société civile.

La journaliste DJob Michelle a exposé sur’ Crise sécuritaire et vulnérabilité des filles et des femmes’. Ensuite le journaliste activiste Alirou Yedidia Jonas s’est entrevu avec ces jeunes sur le thème, ‘Vulnérabilité de la jeunesse face à la montée de l’extrémisme violent’. Et enfin l’expert en paix et sécurité Eboa Eyoum Joel, enseignant à l’université de Maroua s’est longuement appesantis sur, ‘La résolution de UNSCR 2250 sur le rôle de la jeunesse dans la lutte contre l’extrémisme violent et la préservation de la paix et de la sécurité’.

Ces différents thèmes ont fait l’objet d’échanges et discussion qui ont ensuite débouchés sur des témoignages des acteurs qui ont été touchés par cette crise. Les différents jeunes participants à ces travaux ont adopté des résolutions, pour bloquer l’extrémisme au Nord du Cameroun. C’est donc serein mais surtout déterminés à préserver la paix au Cameroun, que ces jeunes ont regagné leurs régions.

« Les enjeux de la crise sécuritaire à l’extrême Nord du Cameroun sont essentiellement contents. Il renvoie à la capacité du Cameroun et de la nation Camerounaise dans toutes ses composantes et pas seulement celles qui sont dans ces régions à faire face à l’extrémisme violent et à ses conséquences. Il est important que le Cameroun manifeste de façon continu sa détermination à lutter contre l’extrémisme violent et à protéger les populations contre les effets de celui-ci. Le Cameroun est entrain de faire ce qui est important, à la rendre résiduel, faire en sorte que cette  violence ne puisse pas menacer la cohésion sociale nationale. ». Explique le professeur Mathias Eric Owona Nguini, au terme de son édification.

Fidèle Djebba la présidente de l’association Rayons de soleil a fixé le cap

« C’est un atelier de réflexion, Nous avons compris que Boko Haram n’est pas qu’un problème de l’extrême Nord, c’est un problème national. Nous avons parfois l’impression que les populations n’ont pas compris l’ampleur de cette crise là. Nous avons organisé cet atelier à Yaoundé, pour d’avantage expliquer aux gens ce qui se passe. Quels sont les conséquences au niveau politique, économique, social et culturel. Nous avons inscrit cette activité dans le cadre de la 52e fête nationale de la jeunesse, pour épouser le contexte parce que le thème porte sur la paix et donc nous avons à travers cet atelier apporter notre contribution à la construction de la paix et de l’unité nationale. » .

 

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Frida Nolla

Rédactrice Sports / Declik Group

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