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Justin Blaise Akono a présenté son livre « Qui a étranglé le droit d’auteur ? »

Il a dû fouiller avec entêtement sous toutes les orthographes envisageables pour étayer (sur des arguments solides) l’opinion sur la pétaudière qui a pignon sur rue dans la « fourmilière » du  droit d’auteur au Cameroun ; pour y arriver, Justin Blaise Akono a alors embrassé une myriade de disciplines à savoir la littérature, le droit et l’histoire. Même si l’ouvrage n’a la prétention de présenter in extenso le malaise culturel qui d’année en année touche le rubicond, il se targuerait néanmoins d’en receler les éléments incommodants, cornaquer par l’expérience acquise en matière d’investigation, de son auteur (14 ans déjà).

Des faits jusqu’ici inapparents pour certains, les vrais problèmes sous-jacents qu’ignorent d’autres, « Cameroun : Qui a étranglé le droit d’auteur ? » se veut alors inchoatif dans la démarche de Justin Blaise Akono de déniaiser la nébuleuse, la fameuse question du droit d’auteur, à tout du moins, sa gestion.

A travers cet essai, le journaliste revisite les faits marquants la gestion du droit d’auteur au Cameroun depuis sa nationalisation par le Président Ahmadou Ahidjo jusqu’aux récentes agitations (à la Socam) qui continuent à faire couler encres et salives. D’où les images de la ministre Ama Tutu Muna et l’artiste Ndedi Eyango.

185 pages pour développer un travail minutieusement mené en deux longues années ; deux grandes parties de 6 chapitres et 5 chapitres respectivement vous immergent dans un monde de caïmans sans vergogne. Dans la première partie, le 1er chapitre est entièrement consacré à Sam Mbede (un PCA dans le filet de la police) ; dans le deuxième on retrouve Manu Dibango (une icône écornée), dont les révélations tutoient un peu le 5ème chapitre qui lui, dévoile Odile Ngaska (Une prêtresse dans un champ d’artiste), et c’est Ndédi Eyango (une question de nationalité) qui referme cette page.

La deuxième partie elle, ouvre le volet de l’histoire des droits d’auteurs ; sa première halte sur l’ancienne SOCINADA (l’essai manqué), emboîte le pas au deuxième qui va  s’intéresser au rôle flou du diffuseur sur la question de la piraterie (MC POP MUSIC). Le troisième chapitre quant à lui s’interroge sur la tenue des états généreux (les promesses non tenues), et pose l’inquiétude des convoitises du poste de PCA qui pourtant n’a jamais fait d’heureux (comme nous l’expose le chapitre 4), et pour refermer les débats, l’auteur ouvre une brèche sur l’existence d’un syndicat d’artistes au multiples revendications.

« Cameroun : Qui a étranglé le droit d’auteur ? » est préfacé par Me Clade Assira et postfacé par Jean Marie Ahanda.

Il est disponible au prix de 7000 francs CFA dans les Kiosques à journaux de Messapresse, à Casino, Dôvv et à la librairie des Peuples Noirs à Tsinga. Vous pouvez également contacter le +237 97 45 00 63.

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