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Oussouby Sacko, le malien devenu premier Président africain de l’Université japonaise Kyoto Seika !

Depuis 2017, le pays du soleil-levant enregistre son premier responsable d’Université d’origine africaine. Il s’agit d’Oussouby Sacko, malien de 52 ans, qui dirige la prestigieuse Université privée japonaise Kyoto Seika, avec un management qui tranche avec les stéréotypes.

En 1985, alors que Oussouby Sacko venait d’obtenir son baccalauréat, il profite d’une bourse chinoise à lui offert par le gouvernement malien pour étudier le mandarin à Pékin. Un an plus tard, soit en 1986, il rejoint Nankin, au sud-est de la Chine pour entamer des études en architecture.

Le Japon offrait les conditions idéales pour étudier les sujets qui m’intéressent : l’habitat, les usages et l’organisation d’un espace de vie. J’étais captivé par les interactions dans une même communauté et l’attachement qu’ont les Japonais à leur lieu d’habitation, raconte Oussouby Sacko, rapporté par Jeune Afrique.

C’est ainsi qu’il partira au Japon, plus précisément à l’Université de Kyoto Seika pour faire son master et son doctorat. A force d’observation de la culture nipponne et d’un apprentissage minutieux, Oussouby Sacko n’a pas eu de grandes difficultés à immerger dans la société japonaise. En seulement six mois, il comprenait déjà la langue du pays et les codes de conduite.

Il gravit normalement les échelons et devient professeur en 2001. Ensuite, Oussouby Sacko sera élu par deux fois (en 2013 et en 2015), doyen de la faculté des humanités, avant de devenir le premier président africain de l’Université Kyoto Seika. Il ne s’en contente d’ailleurs pas, puisqu’il s’investit toujours dans son rôle de formateur en enseignant le rôle social de l’universitaire et le lien entre les communautés, les villes et l’architecture.

Après 27 ans de vie au Japon, il a acquis la nationalité nipponne en 2002. Pour garder un lien avec son pays d’origine, il pilote le programme Tokten au Mali qui fait la promotion du retour au bercail des scientifiques maliens de la diaspora, pour pallier le déficit d’enseignants dans les universités du pays.

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Atti Mahamat Abana

Rédacteur chez Declik Group

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