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Guy Kalou : « Au-delà des Ecrans Noirs, je rends grâce à Dieu d’être au Cameroun… »

De son vrai nom Goulian Emile Guy Kalou Bi, marié depuis le 29 octobre 2009 à la ravissante Victoire Kouassi  et père du mignon  Raziel, Guy Kalou est aussi un respectable responsable des opérations dans une entreprise de cosmétique ; le célèbre et non moins séducteur acteur ivoirien était au Cameroun à l’objet de la présentation de son tout premier long métrage « Et si Dieu n’existait pas ? ». Un projet qui ne passera pas inaperçu dans la cité capitale Yaoundé ; nous en avons profité pour lui tendre notre micro, et cet éphèbe ivoirien au physique de caïd s’est volontiers prêté au jeu…

Bonsoir Guy Kalou…

Bonsoir monsieur.

C’est pas tous les jours que nous avons face à nous un brillant acteur ivoirien…

(Rire) Merci à vous culturebene.com, nous sommes honorés d’être présents aux Ecrans Noirs, partout où l’on célèbre le cinéma c’est toujours un plaisir pour nous que d’y être.

Nous dévorons à l’instant votre long métrage « et si Dieu n’existait pas ? » qui est par ailleurs très captivant ; dites-nous, d’où vous vient cette idée ?

L’idée me vient de la prise de conscience, la nécessité de nous mettre en face de la problématique de la vie afin d’en déceler quelque solution. Nous sommes des créatures, donc émanant de la création d’un créateur, alors que faisons-nous pour être en phase avec le destin que ce créateur a prévu pour sa création ? C’est un peu ça l’interrogation. Est-ce que nous devons à chaque fois rendre Dieu pour responsable de tous nos malheurs et nous rebeller contre lui ? Est-ce qu’il ne faudrait pas à un moment donné prendre conscience de ce que nous-mêmes sommes souvent responsables de ce qui nous arrive ? Et c’est un peu ça l’histoire de Ray Dominique, personnage principal du film. Il est abandonné par ses parents biologiques et plus tard abandonné par ses parents adoptifs ; alors il en veut à tout le monde et surtout à Dieu. De ce fait, il prend l’arme et se transforme en tueur à gage, croyant être le seul maître de son destin. Il va croiser la route d’une jeune et belle femme dont il tombera amoureux, or cette dernière est sa cible et qu’il doit absolument exécuter. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, il se trouve que la fille est aussi sa sœur consanguine, c’est-à-dire la fille du mari à sa maman biologique. C’est un cocktail de dénouements que j’invite le public à consommer, surtout qu’on assiste à une fin plutôt heureuse, une sorte de signe de Dieu à qui il n’a pas toujours voulu croire, mais se rendra compte de son existence véritable. J’en profite pour vous annoncer que nous reviendrons au Cameroun pour une campagne sur le film ; on s’est rendu compte que le public a accroché, alors il nous est plus qu’important de faire la promo de ce projet ici.

De part les nombreux projets dans lesquels vous participez, tous vos personnages vous vont comme un gant, pour ne pas dire que vous maitrisez votre sujet à tous les coups ; dites-nous, ce film était-il plus un challenge ? Qu’est-ce qui vous a persuadé à y jouer ?

Permettez-moi déjà de tirer un coup de chapeau à mon épouse qui a écrit le film, Victoire Kalou, à qui je dis merci ainsi qu’à l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire et au Ministre  de la culture Maurice Bandama, et à toute l’équipe autour de ce projet, je pense au réalisateur Alain Guikou, son premier assistant Dalidja Damia, le doyen Kalé, tout le monde. Même si je suis producteur et acteur, c’est plus à eux que revient le mérite. Avec une équipe pareille, et toutes les expériences que vous trainez, forcement vous n’avez d’autres choix que de jouer le jeu (rire).

Comment trouvez-vous déjà le Cameroun ?

Absolument super ; c’est une terre accueillante et au-delà des Ecrans Noirs, je rends grâce à Dieu d’être là au Cameroun, et merci à tout son peuple qui n’est pas moins chaleureux. Je reviendrai plus souvent en tout cas.

Quelle est la spécialité culinaire qui vous a séduit ?

On m’a dit qu’il y en avait tellement selon les régions, mais malheureusement je ne suis resté qu’à Yaoundé, mais j’ai pu goûter à un plat  que je trouve très délicieux ; c’est plein de maïs mélangés à des légumes et un peu d’huile de palm, on y ajoute aussi du sucre…

Ça s’appelle SANGA…

Voilà c’est ça ; le SANGA. Très délicieux (rire).

Revenons au cinéma ; selon vous, y a-t-il lieu d’espérer une coopération entre acteurs camerounais et ivoiriens dans un même projet ?

Moi je pense fermement que c’est même l’avenir du cinéma africain ; cette coopération Sud-Sud dans le cinéma. Que ce soit le Sénégal, le Burkina, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, il faut que cela s’impose ; car pour sortir des grands projets on est obligé de se mettre ensemble, pour que le public camerounais, ivoirien, burkinabè puissent se sentir concernés par ce film. L’avenir de notre cinéma réside en cela, car nos états ne sont pas si forts financièrement en termes de moyens réservés à l’industrie du cinéma, alors en nous mettant ensemble on pourra changer beaucoup de choses.

Merci encore Guy Kalou.

Merci infiniment culturebene.

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