Lady Ponce – Vincent Nguini: Une collaboration de choc.

C’est dans un super studio d’enregistrement professionnel que les prémices de ce projet sont concoctées. L’ambiance est bon enfant et Lady Ponce se gratte les cordes vocales en attendant le mastodonte Vincent Nguini dont l’emploi du temps ne serait pas si loin de celui d’un chef d’état. Quelques heures après, l’homme arrive enfin, plongeant l’assistance dans une atmosphère plutôt anxieuse ; le charisme et l’aura du géant l’avaient alors précédé…

« Elle est déjà connue au Cameroun, et en Afrique ; c’est une bonne chose, mais il va bien falloir aller au-delà. Je ferai en sorte qu’elle puisse aussi l’être aux Etats-Unis, et pourquoi pas, faire des tournées avec nous, toute l’orchestre de Paul Simon et moi-même ». C’est en ces propos que le précurseur de la fusion du rythme bikutsi aux variétés américaines, nous entretiendra dans un cadre purement exclusif, parce que maître Nguini ou « patriarche » comme l’appellent les plus jeunes, est d’une discrétion peu ordinaire.

Lady Ponce qui ne quitte plus les sommets des hits africains ne compte pas s’arrêter en si bon chemin ; ce prochain album sonne les cloches d’une maturité certes, mais beaucoup plus d’une confirmation quant à son talent et à son succès qui durent depuis plusieurs années maintenant.

Venu au Cameroun pour deux mois qu’il voulait consacrer au repos et à l’arrangement de plusieurs titres de l’album de la féline du Bikutsi qui est par ailleurs de parenté Mvog-Djou comme lui, Vincent Nguini va pourtant écourter son séjour car informer la veille de la nouvelle tournée du très respecté auteur-compositeur-interprète américain Paul Simon don il est le chef d’orchestre depuis 1990.

Un rêve qui se réalise pour Lady Ponce qui n’arrête pas de saluer ce grand geste de la part de cette légende vivante. ; Père Nguini quant à lui a pris tous les extraits où il devrait intervenir sur lesquels il se concentrera une fois aux Etats-Unis.

Sorti du produit ? Les fans devront alors attendre 2014…