Le Magic a vraiment bien gâché la soirée des Sixers : non seulement c’était la première de Jimmy Butler sous ses nouvelles couleurs, mais en plus Joel Embiid avait réalisé son premier triple double en carrière !
« Ça n’a pas vraiment d’importance », a-t-il lâché après la rencontre dans les vestiaires, sans oublier d’apporter son grain de sel habituel. « Comme je l’ai déjà dit auparavant, je suis un joueur complet, j’ai le sentiment que je peux tout faire sur un terrain de basket. »
Avec 19 points, 13 rebonds, 10 passes et 2 contres, le Camerounais a fait beaucoup de choses la nuit dernière, mais il a aussi été maladroit, avec un 6/20 aux tirs. Il en est conscient, mais il pense aussi ne pas avoir été aidé par son coach.
« Les stats disent peut-être le contraire mais je trouve que j’ai fait un mauvais match », juge-t-il. « J’ai été très maladroit. L’autre jour, j’ai mis mes tirs à 2-points et raté mes tirs à 3-points, là c’est l’inverse. Et ça me fait chier d’avoir été sorti dans le premier quart-temps quand j’étais chaud. Je sais qu’il y a ces histoires de minutes à distribuer, mais je ne crois pas que c’était une bonne idée. »
Auteur de 11 des 13 premiers points de son équipe, Joel Embiid était effectivement brulant en début de match et l’équipe commençait à trouver son rythme, avec un 8-2 qui leur donnait alors quatre points d’avance.
Pas de quoi changer les plans et les rotations de Brett Brown, donc.
« Je suis habitué, ce sont les rotations, mais je suis énervé », ne décolère pas le pivot. « Je me sentais chaud, j’avais mis trois 3-points, je sentais que j’allais battre le record de Klay (Thompson). Je me suis refroidi mais c’est comme ça, c’est le basket. »
Une boutade qui n’en est pas une quand on voit la moue du joueur devant les micros, déçu mais tout de même content d’avoir réussi à trouver son nouveau coéquipier Jimmy Butler, avec qui il compte beaucoup bosser.
« On a perdu, ce n’est pas bien, on doit retourner au travail. C’est notre premier match tous ensemble (…) On doit apprendre les bases, apprendre à jouer ensemble. On a réussi à bien se trouver avec Jimmy, notamment sur les « backdoor », ce que j’ai l’habitude de faire avec J.J. (Redick), avec qui on est vraiment inarrêtable dans le jeu à deux. Si on y arrive avec Jimmy, on franchira un cap. »
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