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Samuel Eto’o se lance dans l’économie verte !

L’international camerounais s’est greffé il y’a quelques jours au lancement d’un projet vert initié par MyDream For Africa

La star camerounaise du ballon rond, a envisagé sa participation au large projet de transport vert en Côte-D’Ivoire, pays pilote de lancement. Il s’agira pour les acteurs, de doter les universités africaines, de Vélo Libre-Service afin de contribuer à l’explosion d’un environnement durable.

En effet, les premiers starting-blocks de cette idée verte révolutionnaire seront à l’Université Houphouët-Boigny d’Abidjan, accompagnés de 500 vélos, pour une superficie couverte de 200 hectares.

Il est à noter que de nombreux partenaires au développement participent à la naissance de ce vaste champ vert pour une cible primaire de 50.000 étudiants. L’Agence onusienne antenne ivoirienne PNUD, la structure SMOOV qui a participé à la mise en place du Vélib Paris, la Fondation Samuel eto’o, la Fondation Didier DROGBA, fondation du boysband ivoirien MAGIC SYSTEM, celle D’ATEF OMAIS entre autres et d’autres acteurs techniques. M. Andy COSTA, initiateur de l’idée, entrepreneur vert et ambassadeur du vélo et transport vert dans le continent souhaite mettre en lumière les nouvelles opportunités économiques et sociales de ce mode de mobilité urbaine, qui engage les objectifs de santé collective et de transformation urbaine.

Les activités vertes créent de nouveaux marchés et permettent la création d’emplois. La transition vers une économie verte ne pourrait qu’améliorer la croissance économique des pays africains. Les besoins de financement de cette transition sont certes importants mais selon le Programme des Nations unies pour l’environnement, à l’échelle globale, investir 2% du PIB mondial d’ici à 2050 dans des secteurs cibles comme l’agriculture et l’énergie permettrait d’accélérer la croissance économique sur le continent. C’est ainsi que les dirigeants africains ont lié le financement de la lutte contre le dérèglement climatique à celui de la transition verte.

Dans le cadre de la lutte contre le dérèglement climatique, plusieurs instruments économiques ont vu le jour, notamment le mécanisme de développement propre et le marché carbone découlant du protocole de Kyoto. Des institutions financières publiques, des fonds souverains et des banques de développement ont également commencé à orienter une partie de leurs investissements dans l’économie verte, favorisant son développement bien qu’il soit encore modeste. Cependant, les Etats africains n’ont pas encore réussi à capter la majorité de ces investissements. Pour l’heure, ils développent différentes stratégies pour accroître leur soutien à l’économie verte. Ils se sont engagés sur des objectifs chiffrés de réduction d’émissions de carbone. La réalisation de ces objectifs traduisant une économie sobre en carbone reste conditionnée en grande partie par des apports financiers extérieurs.

Or, on sait que les difficultés soulevées par les entrepreneurs de l’économie verte sont liées à l’accès aux financements ou à des pratiques de taux d’intérêt élevés à cause des réticences des investisseurs face à des risques élevés. Les politiques publiques rechignant encore à créer des cadres favorables de nature à atténuer ces risques.

L’économie verte s’inscrit dans la logique des réflexions en cours sur les modèles d’économies durables qui se proposent de conjuguer à la fois croissance, développement et protection des ressources naturelles. En ce sens, elle est affichée comme une solution pertinente pour mobiliser le secteur privé dans l’atteinte des objectifs du développement durable sur le continent africain.

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