
Son histoire est bien connue de tous. Pour ceux qui l’ignorent, le grand arrangeur, producteur et chanteur Bebi Phillip alias Mister BBP est issu d’une famille chrétienne, pratiquante et… musicienne.
C’est d’ailleurs dans cet univers qu’il a flirté avec la musique avant de se l’approprier plus tard.
Évoluant aujourd’hui évoluant dans le showbiz considéré comme le nid aux vices de tous genres, Bebi Phillip confirme avoir gardé ses valeurs, son intégrité :
« Je n’ai jamais baigné dans les vices, Dieu merci et je le dois à ma foi chrétienne. Mes valeurs religieuses m’ont aidé à garder l’équilibre», déclare-t-il au cours d’un échange.
Rebondissant ensuite sur les accusations de drogue dont il a si souvent été l’objet, l’homme au doigté magique a appuyé :
« Ici en Côte d’Ivoire, on a la mauvaise habitude d’attribuer la source de toute réussite à des pratiques diaboliques ou criminelles comme l’homosexualité ou le trafic de la drogue. Il m’est arrivé de toucher à la drogue une fois en passant mais je m’en suis très vite détourné ».
Simple, humble, et fin bosseur, le prodige de la musique ivoirienne avance depuis plusieurs années dans son art sans se soucier des bruits. Pour lui, seul le travail compte. Et s’il faut le juger sur ce facteur, il n’y a rien à redire sur sa personne.
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