
Le président américain s’en est pris à la superstar ce week-end, l’accusant d’avoir monnayé son soutien à Kamala Harris. En effet, dimanche 27 juillet, Donald Trump a créé la surprise en appelant à poursuivre Beyoncé en justice, l’accusant d’avoir perçu 11 millions de dollars pour soutenir publiquement Kamala Harris lors de la campagne présidentielle de 2024. Une déclaration qui relance les tensions entre Républicains et Démocrates.
« J’ai vu l’énorme somme d’argent due par les Démocrates après l’élection présidentielle, et le fait qu’ils admettent avoir versé, probablement illégalement, onze millions de dollars à la chanteuse Beyoncé », a écrit le locataire de la Maison-Blanche, sur sa plateforme.
Trump fait référence à la participation de Beyoncé, à un meeting de campagne organisé à Houston en octobre 2024, en soutien à Kamala Harris. Selon lui, ce prétendu versement constituerait un paiement illégal pour soutien politique, en violation de la loi électorale : « Vous n’avez pas le droit de payer pour un soutien, c’est totalement illégal », a-t-il affirmé, avant de conclure : « Kamala, et tous ceux qui ont reçu de l’argent pour leur soutien, ont enfreint la loi. Ils devraient tous être poursuivis ! »
Des accusations sans preuves
Le média américain CNN a qualifié les accusations du Président d’infondées, soulignant l’absence totale de preuves. Du côté de l’entourage de la star, Parkwood Entertainment, la société de Beyoncé a bien touché de l’argent pour ce déplacement. Mais le chèque serait d’un montant bien moindre : 165 000 dollars, d’après les documents de la Commission électorale fédérale américaine (FEC). Une somme versée pour couvrir les frais liés à l’événement. Ainsi, aucun versement de type “cachet” ou “soutien rémunéré” n’a été enregistré.
L’année dernière, un porte-parole de la campagne de Kamala Harris expliquait déjà à Deadline que les célébrités qui les soutenaient n’étaient pas rémunérées, mais qu’ils étaient légalement tenus de couvrir les frais liés à leurs prestations.
« Beyoncé n’a pas reçu un centime (…). Elle a même payé elle-même ses billets d’avion pour elle et son équipe », rappelait Tina Knowles, la mère de la chanteuse, dans une déclaration publiée en novembre 2024.
Pour le moment, Beyoncé n’a pas encore répondu publiquement à ces accusations. A noter que en plus de Beyoncé, Donald Trump vise d’autres personnalités comme Oprah Winfrey, qui aurait perçu trois millions de dollars selon le président, et le militant des droits civiques Al Sharpton qui aurait lui touché 600 000 dollars.
Aucune procédure judiciaire n’a pour l’instant été ouverte.
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