
La communication était centrée autour de cette pionnière qui défend les droits des femmes dans l’Extrême Nord , lauréate du premier prix Simone -Veil pour la lutte contre les violences faites aux femmes mais aussi en prélude à la sortie du film de Thierry Ntamack « Ne crains rien , je t’aime »
Le parcours de cette femme à l’ allure altière impose le respect .Comme , il est de coutume , les héros et héroïnes ont des trajets atypiques , après s’être mariée à l’âge A 11 ans, elle a continué ses études à l’Université de Ngaoundéré tout en étant maman .«A la maison , j’étais traitée différemment par rapport à mes frères . Moi, je devais me marier vite, appartenir à une autre famille. Du jour au lendemain, j’étais en sursis dans la maison où j’avais grandi. Mon incompréhension et ma révolte s’exprimaient par des pleurs, inaudibles, car tout le monde disait : “Ça va passer”. Et puis les gens se sont mis à défiler à la maison pour demander ma main. C’était encore plus déchirant. A 15 ans j’étais promise, à 16 ans mariée, à 18 ans maman. Sa vie a radicalement changé lorsqu’elle a rencontré une amie qui l’a canalisé dans les limbes de défense des droits de femmes , c’est ainsi que son association s’est spécialisée dans la défense des droits des femmes et filles violées .Au fur et à mesure , elle a gagné en aura et en notoriété .De ce fait , pour elle , le prix reçu en France n’est qu’un moyen d’encouragement . »Je ne renoncerai jamais à mon combat , et je le dis si bien chaque fille doit être maîtresse de son destin. » argue Aïssa Doumara .Pour Thierry Ntamack , ça été un honneur pour lui de savoir que Doumara ait accepté d’être marraine de son film « ne crains rien je t’aime » qui traite des violences conjugales . » De manière sous-jacente , il combat le tribalisme et affirme que tous les camerounais doivent être fiers partout où ils se trouvent .Fidèle Djebba Présidente de l’association Rayons de Soleil s’est dite honorée de pouvoir organiser cette conférence de presse.
Par Yahaya Idrissou
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