Les nouveaux membres du Conseil national de la Communication déjà au travail !

Tout de suite au taquet. Les neuf membres du Conseil national de la Communication récemment nommés par décret présidentiel ont tenu leur première session ordinaire hier, seulement quelques minutes après leur installation. Leur entrée officielle dans la famille du Cnc s’est faite au cours d’une cérémonie sobre mais très courue par les médias de tout bord. Clichés, gros plans… Personne n’a voulu manquer sa prise des collaborateurs de Mgr Joseph Befe Ateba. Ce sont des visages connus du milieu de la communication : Peter Essoka (vice-président), Jean Tobie Hond (secrétaire général), Jean Claude Ottou, Christophe Bobiokono, Alfaki Abdouraman, Jean Bruno Tagne, Suzanne Kala Lobé et Charly Ndi Chia. A eux s’ajoute le Pr. Nadine Machikou Ngameni, enseignante à la faculté de sciences juridiques et politiques à l’université de Yaoundé II-Soa. « Des journalistes chevronnés et expérimentés et une universitaire habituée à la rigueur de la recherche », c’est ainsi que la nouvelle architecture de l’instance a été décrite par Joseph Befe Ateba.

Le président du Cnc, avec la teneur stylistique qu’on lui connaît, les a en effet installés dans leurs fonctions respectives peu de temps avant la session. Les nombreux invités du Cnc ont prêté une oreille attentive à l’allocution de Mgr Joseph Befe Ateba. Une déclaration empreinte de satisfaction d’abord, parce qu’avec l’arrivée de ces responsables, la structure passe d’un mandat solitaire à une gestion commune. Ceci conformément au décret du 23 janvier 2012 réorganisant cet organe, qui prévoit un passage de 17 à neuf membres, et le remplacement de son secrétaire permanent par un secrétaire général. « Sanhédrin sélect, perles, pierres précieuses… » Joseph Befe Ateba n’a pas tari d’éloges en leur encontre.

Les nouveaux membres, solennels pour l’heure, ont écouté religieusement les attentes du président du Cnc. Désormais, la quête d’une communication clean et new-look se fera sous la houlette d’hommes et de femmes pétris d’expérience, « dont l’autorité repose sur la pertinence et la justesse de leur jugement. » Les missions du Cnc ont été rappelées. A retenir, son statut d’organe de consultation et de régulation neutre et indépendant, mais aussi l’assistance des pouvoirs publics dans le suivi de la politique de communication sociale, en même temps qu’il veille à la liberté de communication sociale. Le respect des règles d’éthique et de déontologie figure parmi leurs priorités. Deux qualités essentielles pour faire face aux « dossiers ardents » tels que la télédistribution, la carte de presse et les médias émettant sans autorisation. Avec la désignation de ses membres, le Cnc devient plus opérationnel.