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Sanzy Viany a donné un show fou Vendredi dernier à l’Ifc de Yaoundé

Depuis son showcase du 15 Janvier dernier au Cabaret Bois d’Ebène, beaucoup attendaient ce spectacle avec impatience ; le doux soleil de la Lékié, Sanzy Viany, voit ainsi le nombre de ses fans se multiplier, un succès qui heureusement ne se raconte pas mezza voce dans les différents endroits où la belle s’est produite. C’était un moment fort, une navette entre son premier album « Akuma » et le prochain qui arrive « Ô su » qui d’ailleurs commence à faire parler de lui ; chaque escale sera annoncée par un foulard de couleur que brandissait l’une des choristes à la convenance du public (jaune pour les titres du nouvel album et noir pour ceux du premier). La seule vue de sa silhouette longiligne, drapée dans une robe afritude jaune, a déclenché une hystérie dans la foule. Pour planter le décor, elle a choisi s’introduire avec le titre « A Nti », confiante et très à l’aise, les premiers regards sur Sanzy démontraient à suffisance une bonne expérience acquise durant ces quelques temps d’absence, ou plutôt de préparation à une nouvelle étape. Elle nous le confirmera une fois qu’elle nous a servi « Graver ma pierre » et « Meloum mbouss ». Le rappeur Juddah la rejoindra quelques minutes après pour le titre « Be strong », et le Révérend Stevee fera son apparition ensuite pour leur duo « Ma Kang » (Je crois), un bikutsi religieux qui ne manquera pas de soulever le public, tombé sous le charme vocal du jeune pasteur. Aller reprendre son souffle, c’est dans les loges que Sanzy dégustera la magnique reprise de Sala Bekono « Ossas » que se faisait le plaisir de nous chanter Cathy Assendzy. De retour sur la scène, l’ambiance va remonter d’un cran ; Après « Bi ne tchama », c’est un merveilleux hommage que Sanzy rendra de la plus belle manière à sa maman à travers le titre « Djou Ma » (pardonne moi), ce qui ne laissera pas insensible cette dernière qui n’a pu se retenir de venir lui glisser un billet. L’ambiance va connaitre une toute autre tournure quand le titre tant attendu « Ô su » est lancé. Au passage, l’artiste invitera sur la scène français, allemands et chinois qui esquisseront des pas de danse dont seuls eux maitrisent la rythmique, sinon le sens… Ce qui va susciter des rires mais surtout des applaudissements en guise d’encouragement. Même Cory Denguemo a dû sauter sur le podium pour une danse très enlevée. La fête était belle, et quelques fans n’hésiteront pas de ruer vers l’artiste pour des compliments vaillamment mérités.

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