Sanzy Viany : « Dès que je chante je suis contente parce que c’est ma passion »

En effet la perversité de la nature humaine et les aléas de la vie qui contrastent avec la douceur de son environnement originel, font d’elle une artiste qui expose les peines qui en découlent. Lors de son show case d’hier au restaurant Bois d’ébène, elle a répondu à nos questions.

Alors, on ne peut que se sentir mieux après une telle prestation…

(Rire) beh je suis très heureuse, moi, dès que je chante je suis contente parce que c’est ma passion, surtout que de l’autre côté de la scène il y a un renvoie de joie de la part du public. Le fait que ce rendez-vous ce soit passé sans couac, vraiment c’est une joie, à part bien sûr ceux qui sont venus en retard, parce que 19 h c’est 19 h (rire). Merci à vous les médias, parce que c’est grâce à vous si je suis Sanzy Viany aujourd’hui, c’est grâce à vous si le public m’aime donc j’ai tenu à vous offrir ce show case spécialement, en prélude à mon concert du 25 Janvier prochain à l’Ifc de Yaoundé.

Tu en profiteras pour présenter ton nouvel album « O su », dis-nous, c’est quoi le message de ce nouvel acte ?

Le message de cet album c’est le travail, la rage d’aller de l’avant et de se développer en tant que jeune, et surtout, non à la facilité. C’est d’ailleurs le message phare du titre de l’album « O Su » qui signifie Devant ou en encore De l’avant, en langue Eton. Vous savez, en tant que jeune nous vivons certaines réalités dans ce pays qui font que nous nous demandons chaque jour si on va y arriver ; moi, dans cette chanson je dis que j’y arriverai, peut importe les obstacles.

Beaucoup n’ont pas connu, de façon officiel l’album « Akuma », c’est quoi la raison en fait, est-ce ce qui justifie le fait que tu reviennes sur certains de ces titres lors de ton concert du 25 Janvier ?

C’est vrai, la date du 25 Janvier me permet de réunir ceux qui me connaissent et ceux qui ne me connaissent pas, parce que j’ai un slogan qui est « chaque jour pour moi est un jour nouveau pour pouvoir me faire connaitre par un camerounais de plus » ; donc pour dire que ce spectacle est une occasion pour moi de faire redécouvrir « Akuma » à ceux qui ne l’ont pas bien connu, et surtout de présenter en petite surprise les chansons de mon nouvel album qui arrive.

Quelles sont les participations dans cet album et qui signe sa production ?

Euh…, Sanzy Viany comme ça été le cas de son premier album, reste son propre producteur (rire) ; sinon, comme on dit, on ne change pas l’équipe qui gagne alors je continue avec la même équipe que le premier album. Sinon, il y a eu pas mal d’autres participations à l’instar d’Ateba, Ebodé (le pianiste et arrangeur de cet album), Faser à la basse, Moïse Zie Zie, et bien d’autres encore…

Lors d’une interview que tu nous as accordé il y a peu, tu nous annonçais des artistes comme Cathy Assendzy et peut-être encore Queen Eteme ; sont-elles dans le deuxième ?

Pour une jeune artiste que je suis, c’est important de collaborer avec les autres artistes car le partage est ce qu’il y a de mieux dans notre métier. Dans mon premier album la grande sœur Queen Eteme y a participé, et pour ce deuxième il y a Rose Ekosso Herta.

On te voit beaucoup en featuring avec des artistes hip hop, y’en a-t-il qui collaborent dans ton nouveau projet ?

Euh non, mais j’ai bien envie de mettre en Bonus Track le morceau que j’ai signé avec l’artiste Juddah, il s’agit du titre « Be strong ».