En 2001, il se fait repérer par l’un des amis de son idole, Petit pays Rabba Rabbi Effata et quelques mois plutard, se voit intégrer la grande famille des « Sans Visas de Petit Pays ». C’est comme ça qu’il participera aux albums du groupe, mais aussi de Rabba Rabbi Effata lui-même. En 2007, Sony 007 a muri et sort enfin son 1er album « Mamy Nyanga » qui fait un carton dans le pays. Il fera alors le tour du pays et quelques pays africains. En 2010, il revient avec un 2e intitulé « Légitime défense » et le concept Makossa Parigo. L’année 2012 lui sera aussi bénéfique, car son 3e album voit le jour, « sécurité rapprochée » et la danse Ebweké.
Pour commencer, comment est l’ambiance au sein des sans visas ?
Elle est très bonne, on se retrouve de temps en temps, je dirais que plus qu’un groupe, les sans visas c’est une grande famille. Donc tout va bien.
S’il fallait parler de la musique camerounaise, le Makossa en particulier puisque c’est le style dans le quel tu excelles, que dirais-tu ?
Honnêtement, en ce qui concerne les artistes et musiciens, la musique camerounaise se porte bien ; pour ce qui est des hommes de médias et de la culture que vous êtes, elle va mal, excusez-moi. Pourquoi je le dis ? Eh bien parce que comme vous l’avez aussi remarqué j’en suis sûr, la musique étrangère est entrain d’envahir notre pays. Pas parce que nos musiciens ne chantent pas bien, mais parce que cette musique étrangère est mieux vendue ici chez nous par les medias. Je suis tout à fait d’accord que quelques brebis galeuses il y en a, mais sachez aussi reconnaitre le mérite de ceux qui font bien en les portant haut. Sinon en gros, je pense que la musique camerounaise se porte bien.
Penses-tu qu’une rencontre entre artistes et hommes de médias devrait être envisageable, afin de trouver une éventuelle solution à la situation que tu déplorais plus haut ?
Je pense qu’on le fait même tout le temps, mais je ne comprends pas trop ce qui se passe. Je vous prends un exemple, lorsque vous regardez une chaîne de télé locale, vous vous rendez très vitre compte que les vidéos étrangères sont beaucoup diffusées or rares sont ceux qui viennent payer ces diffusions ; mais quand il faut diffuser une vidéo d’un artiste local, il faut impérativement payer et quand bien même vous payez, vous êtes diffusés moins que les étrangers. C’est pareil dans les radios.
Que faire, à ton avis Sony 007 ?
Je pense que le Ministère des Arts et de la culture doit agir ; il est plus qu’urgent que le quota soit respecté.
Que dire alors de ces artistes que ces mêmes chaînes ont propulsé au sommet et qu’après ils prennent la grosse tête, boycottant même les invitations sur les plateaux ?
Donc si je comprends bien, promouvoir d’autres cultures ou des gens qu’ils ne verront jamais, sous prétexte que nos artistes locaux se prennent la tête ? Non, je pense que le problème il est tout autre. Tout artiste commence au plus bas niveau puis devient une star ; et puis, même s’il se prend la tête, pourquoi ne pas le promouvoir s’il fait toujours du bon ? C’est de ça qu’il est question.
Sony 007 peut-il nous parler de sa famille ?
(Rire), beh 007 n’est pas marié (rire) ; je suis fiancé et père d’une petite fille de 18 mois déjà.
Quelques dates en vues ?
Pas mal de Night club à Yaoundé, puis je me rendrai du côté de Njombé à l’occasion d’une foire… la suite c’est à Edéa, après Edéa c’est Kribi, bref, je ne maitrise pas bien mon calendrier, mon manager saurait mieux vous répondre.
Qu’aimerais-tu que l’on te souhaite pour cette nouvelle année ?
Déjà, du succès pour mon nouvel album « sécurité rapprochée ».
Où le trouve-t-on ?
Partout et au prix de kolo, c’est-à-dire 1000frs cfa. Ou bien contactez mon manager au (237) 99 34 09 62, c’est Paul Ndedi tout simplement.
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