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Queen Eteme : « toujours bâtir pour l’avenir… »

Queen Eteme chante l’amour, l’espoir pour redonner du sourire à tous. Cela fait près d’un quart de siècle qu’elle vit et parcours le monde grâce à la musique. Le parcours de Queen Eteme est très volumineux, bondé d’excellentes rencontres avec les plus grands : Manu Dibango, Ismael Lo, Alpha Blondy, Salif Kéita, etc. Queen Eteme collabore autant avec les plus jeunes car il faut « donner »un peu de ce qu’elle a appris pour transmettre à chaque fois pour les générations futures. La rencontre avec la voix de la musique camerounaise, forte de la quarantaine sonnante, réservée et silencieuse médiatiquement nous accorde une interview exclusive.

Bonjour Queen Eteme, comment allez vous ?

Très bien, par la grâce de Dieu.

Vous représentez l’une des plus grandes voix du Cameroun et on vous voit écumer les scènes internationales mais on parle très peu de vous, pourquoi autant de discrétion ?

Bah parce que vous savez, quand on est tout le temps à l’œuvre, quand on est tout le temps  sous le feu de l’action, c’est le cas de le dire, ça peut paraître contradictoire (rires), moi je travaille énormément et j’ai pas toujours le temps d’être dans le star system, si tu veux, je suis plus show que Biz en fait. Donc, j’aime être sur scène, j’aime aller dans les studios, j’aime m’associer beaucoup pour l’amélioration des conditions de vie des plus faibles comme pour MUFERED (Mutuelle des Femmes pour la Réinsertions de l’Enfant Défavorisé, ndlr) de la jeune Dorette BOUWE, sans crier tambour et quoi que ce soit parce que je crois que le plus important, c’est le bien être des populations qui en bénéficient. Voyez vous, je suis une femme de l’ombre, je suis une femme qui travaille beaucoup. J’aime beaucoup la discrétion.

Vous avez un parcours plutôt riche avec des artistes nationaux et internationaux, merci de nous faire profiter de votre expérience.

Oui, vous savez que le temps passe hein, 22 ans déjà de métier. Je vais lentement vers mes 12 ans de carrière solo, après les 10 ans que j’ai passés derrière les autres. J’ai eu l’honneur et le privilège d’accompagner tour à tour Monsieur Dibango (Manu Dibango, ndlr) pendant beaucoup d’années ; Ismael Lo ; Alpha Blondy ; Salif Kéita, y’a beaucoup, même dans la musique camerounaise, y’en a qui officie beaucoup de pochettes de disques qui portent mon nom, il y’a Sergeo Polo, Grace Decca, Donny Elwood, il y’en a tellement, je ne peux pas tous les citer. Et puis dernièrement j’ai encadré aussi beaucoup de jeunes artistes émergents comme la jeune Sanzy Viany, que vous connaissez tous, qui est quasiment ma fille, artistiquement parlant, j’ai plein d’enfants partout dans le monde. Et là, justement j’essaie de me pencher sur ma carrière solo, j’ai déjà quasiment 4 albums à mon actif. Le 4e qui va être sur le marché après les fêtes, parce que vous voyez, il y’a une effervescence après les fêtes et après, je vais mettre sur le marché mon 4e album solo qui s’appelle « BI MA WO ».

D’où vous est venue cette passion pour la musique ?

Bèh, on va dire c’est une passion qui date de mon enfance parce que nous avions un père mélomane, qui nous a acclimaté et nous nous sommes arrimés à l’écoute de la musique. Ça pourrait être de toutes les musiques, d’abord les musiques traditionnelles de mon terroir. Que ce soit le Mangambeu, le Bikutsi, l’Assiko, et toutes les musiques que vous connaissez. Mais aussi aux musiques d’ailleurs, la Bossa, le Jazz, la musique classique même pourquoi pas, parce que beaucoup de gens se demandent d’où vient l’émergence de la musique classique au Cameroun. Vous savez que nous avons eu des parents qui s’accointaient déjà avec les voix lyriques mais ils ne le savent pas. Donc, c’est tout ça qui m’a envie de faire la musique, on a eu les Mbilia Bell, les M’pongo Love, celles qui nous faisaient rêver, les Myriam Makeba, et puis plus tard quand je suis arrivé à Paris à l’âge de 16, 17 ans, je me suis lancée dans le chant de Chorale Gospel et une fois que j’ai émergé, très vite j’ai eu la chance d’avoir été repéré en tant soliste également par Monsieur Dibango lors d’un concert dans une salle mythique parisienne, qui s’appelle le New Morning, qui est le temple des musiques noires et du Jazz ou j’accompagnais un autre confrère qui s’appelait Christo Noumpouvi, un autre qui est aussi dans l’ombre et qui est peu visible. Vous comprenez que c’est vraiment une suite de rencontres qui on fait que je sois là aujourd’hui.

Vous êtes souvent présente au Cameroun lors des grands événements et vous soutenez de nombreuses causes, bref vous agissez beaucoup plus dans des activités parallèles mais on a l’impression vous n’avez jamais de temps pour vous-même ?

Rires. C’est vrai que c’est un défaut. Vous savez, Mère Térésa disait : « je pense que le jour ou vous partez, le jour ou vous avez le dernier mot et que c’est la fin, l’important ce n’est pas vous, c’est est ce que vous représentez quelque chose pour quelqu’un ».  Alors, Mère Térésa étant mon modèle, Myriam Makeba et toutes les autres grandes figures de l’humanitaire et de l’altruisme que vous connaissez, l’Abbé Pierre et autres, je pense que le don de soi est une vrai richesse, contrairement à ce qu’on pense, c’est vrai que je prends des moments souvent pour me reposer, pour me restaurer, parce que pour donner, il faut avoir et c’est vraiment quelque chose qui demande beaucoup d’énergie, le don de soi. Mais je pense qu’on peut comparer au bonheur qu’on peut procurer aux autres, vous voyez, les enfants aujourd’hui comment ils sont heureux, vous voyez leurs yeux qui pétillent. Je pense que ça gomme un tout petit peu les difficultés au quotidien, les obstacles, ça donne envie d’aller de l’avant. On a toujours envie de faire mieux pour qu’il y’ait de plus en plus d’enfants qui y accèdent, parce qu’ils y ont droit. C’est donc ça qui me motive mais je pense souvent à me poser un peu. J’aime foncé comme un taureau. Je remercie Dieu, il m’a donné beaucoup d’énergie et je lui rends grâce pour cela.

Peut-on savoir quelle est la discographie entière de maman Queen Eteme ?

Oui, j’ai « Soki », mon 1er album solo avec la chanson « Kouna » qui m’a révélé au monde entier à travers les ondes de RFI, France Inter et toutes les ondes de Radio Canada et autres. Je vous aurais fredonné quelque chose mais là, on n’est pas à la radio, sinon je vous aurais fredonné quelque chose (rires). Il est paru en 2002 et, 6 ans plus tard, en 2008, j’ai sorti « Lafi », donc vous voyez, je mets beaucoup de temps pour faire paraître les albums parce que j’aime le travail bien fait, j’aime prendre le temps de faire des choses de qualité, parce que c’est mon label, pour honorer le contrat qui me lie avec mes fans, parce que je ne fais les choses pour bâcler ou juste pour faire les choses. Après « Lafi » en 2008, en 2009, j’ai écourté parce que c’est l’année ou je suis revenu sur le continent. J’ai mis en place des masters class de voix, des structures pour encadrer les jeunes artistes émergents. Donc j’ai sorti « Amazing Encounter », un album purement et 100% Gospel, et maintenant en 2013, je vais sortir « Bi Ma Wô ».

Comment ça se fait qu’il y’ait très peu souvent des représentations, des concerts au Cameroun par les artistes de la diaspora dont vous en faites partie ?

Bèh, on ne demande que ça. La preuve vous voyez, de plus en plus d’artistes de la diaspora le font, ayant été très souvent absent, le public en demandait et on a pensé que nous ne voulons pas venir, c’est faux. Vu l’expérience, la douloureuse expérience de Coco M’Bassi par exemple, parce que les promoteurs, ne le sont pas…, je ne dirais pas qu’ils ne sont pas à la hauteur parce que ce serait manquer de respect à ceux qui font sérieusement leur travail. Dire qu’il y’a vraiment des passionnés qui aiment le travail bien fait, qui se battent. Mais il faut avouer que notre environnement socio économique et culturel dans notre pays, ne permet pas que nous, les gens de la diaspora viennent, s’exprimer parce que nous, on n’a pas les moyens, on n’a pas les sponsors, et même au jour d’aujourd’hui beaucoup d’artistes de la diaspora se sont érigés en promoteur culturel, oui, on est obligé de le faire nous-mêmes, d’aller faire des spectacles en co-production, en co-réalisation avec les alliances, les Instituts Français pour avoir une visibilité, comme Kaïssa Doumbè Moulongo tout récemment.  Notre public souffre de cette absence de visibilité, de cette absence scénique, tout simplement. On essaye d’y remédier et on pense justement qu’avec la nouvelle génération de promoteur culturel que vous êtes, ça va changez, mais ce n’est pas facile parce qu’on n’a pas les moyens de faire des spectacles à la hauteur de ce que nous aimerions donner. Pourquoi ça se ferait à Dakar, à Abidjan et pas chez nous ? Mais j’ai envie de dire que le Cameroun, c’est le Cameroun, chaque pays a ses réalités et il faut s’y adapter mais je pense qu’il y’a de plus en plus d’initiative dans ce sens là. Vous avez vu les Richard Epesse, Kaïssa Doumbè, Richard Bona qui est régulier maintenant depuis quelques années. Mais c’est vrai que Richard, il a beaucoup travaillé pour avoir la visibilité qu’il a aujourd’hui des mécènes et sponsors. On espère que c’est une piste et qu’il est entrain de frayer un chemin pour nous autres. On a vu Charlotte Dipanda dernièrement, donc c’est de bonne augure, on ne peut pas dire que tout est sombre et noir. Autant garder l’espoir. Faut être patient.

Quels sont vos rapports avec les artistes camerounais ?

J’ai de très bons rapports, c’est vrai que je suis quelqu’un comme vous l’avez tantôt dit, de plutôt effacée. C’est peut être dû au fait que depuis de longues années, j’ai écumé les scènes internationales avec mon père Manu Dibango, les scènes les plus importantes devant des foules impressionnantes, donc c’est vrai que j’aime pas trop tout ce qui est bruyant, tout ce qui ‘m’as-tu vu’. Par exemple, tous les gens qui s’agitent et tout, je n’aime pas. J’aime travailler dans le calme, j’aime aller dans les cabarets plutôt que dans les boîtes de nuit par exemple, totalement avec l’âge et le métier, on a de plus en plus de restaurer aussi. Et d’être concentré sur ce qu’on a à faire parce qu’on prend conscience en ce moment là, qu’on est un leader d’opinion, qu’on est un modèle pour la jeune génération. Qu’il faut toujours être à la hauteur, qu’il faut apporter quelque chose. Il faut cogiter tout le temps. Il faut vraiment avoir une réflexion et du recul par rapport à beaucoup de choses. Mais quand il y’a de bons artistes, par exemple, il y’a Marie Ngo Lissom, il y’a Sanzy Viani que j’ai soutenu vraiment avec force, qui fait sa carrière aujourd’hui. J’ai eu des collaborations comme avec Jacques Greg Belobo pour les enfants de chez moi en 2008, on a été à la Basilique de Mvolye, à Douala au Wouri ; j’ai des collaborations avec Krotal sur mon 2e album « Lafi ». Vous voyez, j’épouse aussi d’autres univers musicaux comme le rap, le Hip Hop, dernièrement j’étais la marraine des Mboa Hip Hop Awards à Limbé (en Novembre 2012, ndlr). Tant qu’on fait appel à moi, je reste ouverte. Mais c’est vrai que pour les jeunes aujourd’hui,  l’environnement culturel n’est pas facile. Je les exhorte à se battre comme Tony Nobody, par exemple et ne pas attendre tout de l’Etat, parce que sinon vous savez ce qu’il en est hein.

Votre avis sur la musique camerounaise en général ?

Je pense que le Cameroun sera toujours le Cameroun. On a des hautes et des bas comme partout. Le Cameroun a connu une période ou il était au sommet musicalement. On va juste dire qu’il y’a une évolution, moi je ne dirais pas qu’il une baisse ou quoique ce soit. La musique camerounaise évolue plus dans les instrumentistes, dans la musique de fusion, qu’avant c’était plus des musiques populaires comme le Makossa, le Mangambeu et autres, les Moni Bile, on a bien connu tout ceux qui ont émergé en Côte d’Ivoire et partout. Maintenant, les musiciens camerounais ont dû réaliser que l’ère est plus aux musiciens, aux instrumentistes et aux musiques populaires d’aujourd’hui, il y’en a pour tous les goûts. Il y’a des obscénités, il y’a ceux qui ont des textes instructifs, il faut bien un peu de tout pour faire un monde hein. Moi, je ne suis pas de ceux qui critiquent,, des hayatollas musicaux, qui disent oui faites pas ci, faites pas ça. Je pense qu’il faut laisser les gens libres. Quand je vais dans les discothèques, il y’a des gens qui travaillent dur, qui ont envie de s’amuser, qui s’en foutent en fait. Qui ont juste envie de jouir du côté festif de la musique. Et puis, il y’a d’autres qui sont accrochés à un Richard Bona, un Henri Dikongue, qui ont envie d’écouter du texte, qui ont envie d’une musique qui les berce, qui les soigne, qui les élève… je pense qu’il faut responsabiliser l’auditeur et le spectateur camerounais. Je pense qu’à force de moraliser, on finit par stigmatiser, je ne suis pas pour la stigmatisation, je suis pour la liberté.

Préparez vous d’autres collaborations avec les artistes camerounais ou étrangers?

Oui, oui, oui, là j’ai passé 3 mois en Guinée Conakry, pour enregistrer mon nouvel album au studio de l’aîné Mory Kante que vous connaissez très, le père de « Yéké Yéké », qui lui, a eu la vision d’offrir à la Guinée et aux jeunes Guinéens, un grand studio, comme il y’en plein en Europe et donc c’était vraiment une très grosse expérience pour moi. Et, j’ai eu mon producteur qui est là bas en Guinée, qui m’a vraiment donné les moyens de travailler les grands moyens, qui a fait venir le Photographe de Cesaria Evora, les musiciens de Paris, bref, j’ai eu vraiment de bons moyens et, ça m’a permis de faire un album de haute facture comme d’habitude, parce que vous savez que les producteurs de nos jours, ça ne court pas les rues, c’est difficile pour les artistes qui veulent faire un travail d’un certain niveau. Dernièrement, j’étais au pays et il y’avait  un concert de Gospel Musical dont j’étais la marraine pour l’édition 2010 et ça m’a permis là aussi de voir d’autres artistes comme John Duchant qui émerge dans le monde  du Gospel et, je me réjouis de l’engouement populaire aussi de cette musique là ou vraiment les productions s’améliorent. J’ai vu David K.

Quels sont les rythmes que vous affectionnez le plus ?

Je suis ouverte à tous les rythmes hein, d’ailleurs mes albums sont vraiment le reflet de tout ce que je peux avoir comme sensibilité, comme influence. Et ça peut aller des musiques traditionnelles comme le Makossa, le Mangambeu, le Bikutsi, le Bolobo, l’Essèwè, il y’en a tellement, même des rythmes d’ailleurs, Ouest Africain, la musique mandingue, le Koudourou, le Mbalakh, même les musiques pygmées pourquoi pas,… tout ce qui est actuel, urbain et tout.

Racontez bous un peu une journée dans votre vie de femme, de maman, et concomitamment d’artiste ?

Oh mes journées sont en général infernales hein. Je dors très peu, je travaille beaucoup. Parfois mes journées commencent à 4 h ou 5 h du matin, je fais ma prière, je fais mon sport. Je me réveille, en général, j’ai toujours mon programme la veille, je n’aime pas improviser parce que je perds beaucoup d’énergie et je m’énerve beaucoup, je suis très à cheval sur les principes, sur l’organisation comme je suis quelqu’un de très dynamique, j’aime avoir mon programme et le suivre. Ça me permet canaliser mon énergie et l’économiser. Je commence ma journée donc après, parfois c’est les médias comme là ce matin, depuis 7 h, j’étais déjà dans d’autres médias, après, j’ai enchaîné les médias jusqu’ici et, après pareil parce que si j’ai un événement aujourd’hui parce que c’est les fêtes et je dois me préparer à aller dans les médias, même si je suis très rare dans les médias. Je les sélectionne vraiment. C’est pour ça aussi que les gens m’entendent très peu. je suis plus sur les magazines, et les médias comme vous qui s’intéressent à autres choses concernant l’artiste, parce que toujours parler des mêmes choses de soi même, de se masturber avec son image, je suis ci, je suis ça, je pense que les spectateurs ou les lecteurs sont parfois intéressés de savoir ce que vous faites par exemple de votre vie artistique. Parfois, quand les gens ne vous voient au devant de la scène, ils pensent qu’on est perdu ou qu’on dort mais notre vie continue parce qu’on est comme tout le monde. Mais ça rassure peut être les lecteurs de savoir qu’on ne voit pas Queen mais elle est peut être en studio et elle prépare un album et elle va revenir bientôt. Parfois quand les médias ne font pas le relais, les gens ne savent pas ce qui se passe dans la vie des artistes pendant leur absence. Pas que l’absence est forcément la mort ou qu’ils n’ont plus d’inspiration. Et il y’a toutes les spéculations qui vont bon train quoi.

Vous parlez tellement et vous êtes très active, est ce que vous avez une grande famille ?

Oui, je suis l’aîné de 6 enfants. Vous imaginez, ma mère a eu 6 enfants. Et, quand je vois la jeunesse qu’elle a encore à 60 ans, c’est des claques que je prends à chaque fois. Ma mère est vraiment mon modèle de femme, c’est une femme très active, très dynamique, très forte. Ma mère très jeune était partout, elle avait des affaires, elle se bougeait, donc moi j’ai eu la chance et la grâce d’avoir une mère qui s’est battue, qui a toujours pensé à ses enfants. C’est ça que j’ai en idée, et tout le monde me demande mais Queen, pourquoi tu vas toujours vers les enfants, parce que j’ai toujours le souci de me dire que si je partais aujourd’hui, qu’est ce que je laisserais pour les autres ? Quand je vois ce que ma mère a fait pour nous, parce que notre Papa est mort, on était très jeunes et ma mère a toujours pensé qu’elle devait bâtir pour laisser à ses enfants. Et j’ai toujours ça en tête de toujours bâtir pour l’avenir.

Artistiquement, j’ai plein d’enfants que je parraine donc je ne peux plus les compter, les orphelins. Et, comme enfant naturel, j’en ai un Singleton et maintenant, c’est une paire avec un enfant que j’ai adopté, un fils Bénino Togolais qui s’appelle Ndiboul, qui est chanteur aussi et que les camerounais verront bientôt, parce qu’il viendra.

En dehors de votre album est ce qu’il y’a un autre projet à venir ?

Oui, en dehors par exemple de « MUFERED », de Dorette BOUWE, pour ces fêtes de fin d’année, je travaille sur un concept aussi social pour une fondation qui s’appelle « Rokina », pour laquelle nous avons travaillés sur deux projets sociaux, essentiellement sur les enfants ou nous avons un arbre de noël pour les enfants défavorisés…

Bonnes fêtes de fin d’année à vous Queen Eteme et bon vent avec votre album à venir.

Je souhaite également Bonnes fêtes de fin d’années aux lecteurs et heureuse année 2013, qu’elle soit une très bonne année pour CulturEbene.com, parce que c’est un site que je vais parfois visiter, qui fait de très bonnes choses pour la culture et je suis ravi de vous rencontré aujourd’hui et ça c’est des qualités, et je souhaite bon vent et, que le Seigneur relâche beaucoup de créativité, pour encore améliorer et innover, apporter de nouvelles choses, parce que les artistes ont besoin des tribunes qui peuvent leur permettre de s’exprimer et de montrer ce qu’ils savent faire. Merci.

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