CamerounHistoire & Patrimoine

Portrait : Sa Majesté Tchendjou 2 Sokoudjou, Fo’o (chef) de Bamendjou depuis le 6 février 1953

Au trône du Royaume Bamendjou depuis le 6 février 1953, sa Majesté Rameau Jean-Philippe Tchendjou II Sokoudjou est, le 15e chef de la dynastie, après respectivement : Leu’ba’a, Tselà, Mba’a Koum, Takaà, Ta’ tedeu, Djon’ veu, Nédoum, Fogoum, Nzogatcha’, Takemtè, Fotsing, Takem, Tchendjou, et Tchideu. Grâce à sa liberté de ton et le nombre d’années déjà passées au trône, il fait partie des chefs traditionnels les plus respectés de la région de l’Ouest. Il est le doyen des chefs traditionnels de la région de l’Ouest. Selon le Magazine panafricain Jeune Afrique, sa majesté fait partie des dix chefs africains les plus influents du continent. Sa Majesté Rameau Jean-Philippe Tchendjou II Sokoudjou fait partie du top 5 des chefs traditionnels les plus charismatiques du Cameroun, avec : Sa majesté Mbouombouo Njoya est le 19ème roi de la dynastie Bamoun, Sa Majesté Honoré Djomo Kamga, chef traditionnel Bandjoun, Aboubakary Abdoulaye Lamido de Rey Bouba et Sa Majesté Salomon Madiba Songue chef supérieur du canton Bakoko.

« Je suis planteur de café arabica, plantain et je suis également opérateur économique. » avait déclaré sa Majesté dans une interview accordée à une journaliste lors de la célébration de 50e anniversaire comme chef Bamendjou.

Historique de la commune de Bamendjou

Bamendjou, circonscription administrative coloniale jusqu’en 1960, est une création dynastique de plus de cinq siècles.

Le créateur de la dynastie, c’est le souverain Leu’ba’a qui d’après la légende est un prince de la chefferie voisine de Bansoa. Deuxième fils du roi et mécontent que ce soit son frère aîné qui ait accédé au trône à la suite de la mort de leur père, Leu’ba’a (le rebelle, ou celui qui se bat à partir de la brousse), en compagnie de huit fidèles, aurait simplement traversé la rivière Nkeu (frontière actuelle entre les deux chefferies de Bansoa et de Bamendjou) et se serait installé sur les pentes de Nkouo Nkeu, un quartier non loin de la chefferie Bamendjou actuelle. Son intention était de créer sa propre chefferie qui, à terme, absorberait celle de Bansoa et bien d’autres du voisinage. C’est dans cette perspective qu’une fois installé, il lui fallait suivre au jour le jour l’évolution de la chefferie Bansoa, désormais principal adversaire.

Le nom Bamendjou viendrait de la complainte d’un prince Baham qui, devant se rendre régulièrement à la chefferie Bansoa en passant par Bamendjou, aurait qualifié de petit malheur le harcèlement dont il faisait l’objet tout le temps. En effet, en langue Baham, Moudjou signifie petit malheur, et Pa Moudjou, les gens de l’endroit du petit malheur. C’est la transcription coloniale qui donnera en fin de compte Bamendjou, appellation administrative actuelle de ce village.

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