Blaise Etoa : « Les Couleurs Urbaines et Orange, c’est un partenariat traditionnel »

Tout d’abord, vos impressions relatives à la tenue des Couleurs Urbaines à Douala cette année…

Je pense que le fait que le festival se tienne chaque fois sans discontinuer est déjà une grande réussite. Une belle réussite dans laquelle Orange a contribué depuis le début parce qu’il faut dire que nous avons aidé à porter ce festival au plus haut dès sa première édition, et que c’est donc tout naturellement qu’on a été heureux de l’accueillir à nouveau quand il est revenu sur Douala.

Doit-on comprendre qu’entre Orange et Couleurs Urbaines c’est un partenariat solide ?

Bien sûr, je dirai même que c’est un partenariat traditionnel avec couleurs urbaines, que nous renouvelons là. Et j’espère que dans cette nouvelle dimension inscrite au cœur de la ville de Douala et en communiant avec les jeunes de la cité économique, et bien le festival va continuer à grandir et va continuer à permettre que les expressions culturelles dont nos jeunes sont extrêmement pourvoyeurs, se manifestent encore plus à l’ensemble du public.

A l’instant vous consommez du Marole Tchamba, certainement vous avez votre mot à dire sur sa prestation ?

C’est tout simplement génial, et je pense que Marole Tchamba est l’un des portes étendards de la jeunesse artistique camerounaise.

Que dire de la programmation de cette année ?

J’apprécie énormément et je félicite l’ouverture que la programmation du festival a faite cette année, parce qu’à un moment c’était une programmation qui était plus portée sur le hip hop, alors que là nous avons toutes la création je dirai « urbaine », y compris une création avec un fond patrimonial qui s’expriment à travers une fusion qui aujourd’hui permet à la jeunesse de dire que, elle peut avoir un pied ancré dans la tradition et le patrimoine, mais se projeter à l’international ; et Marole Tchamba, pour revenir à elle, en est un très bon exemple.