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La 6e édition des Couleurs Urbaines s’est clôturée Dimanche dernier à Douala

Cinq jours pour célébrer la culture sous toutes ses formes, il fallait le faire. Un objectif que s’est fixée la grosse équipe pilotée par Hans Mbong, promoteur du Festival, par ailleurs président de l’association Axe Jeunes. Atteint, si l’on s’en tient aux différentes activités menées sur le site (stade Soppo de Bonapriso) et à la présence des artistes annoncés à quelques exceptions près… Ainsi, Nicole Mara, Marole Tchamba, Mathématik, Mony Eka, Duc-z, Prosby, Cristy Sweet, C-minaire, Sumanja, Antivirus 237, Ndango, Armand Biyag, Stypak Samo pour ne citer que ceux là, auront fait chacun à son tour un carton. Même si on aurait aimé avoir plus de monde en cette édition spéciale à Douala, les lieux n’étaient pas des moins attractifs, et la fête fut véritablement belle. Quelques animations agrémenteront aussi bien les compétitions que les spectacles proprement dit. C’est ainsi qu’au terme de rudes affrontements, les plus méritants ont pu soulever leurs trophées, élus par un jury exigent et sans pitié, où on retrouvait B-boy Cyrillus, Landry Deco et Tchouas Master Freez. Parmi les vainqueurs nous pouvons compter en première place Tony Hp secondé par I-robot dans la catégorie Juste Debout, en danse électro Electro Yann l’emporte devant Ronel Ter, pour ce qui est de la catégorie Break Dance c’est Unité Spéciale qui grimpera la première marche devant Landry et B-boy 13. Les super girls du groupe The B.L.I.D (Boogie Ladies in Dance) dament le pion à Air Force Dance dans la catégorie meilleur Crew féminin, et en Coupé Décalé c’est Baltimore qui l’emporte haut les mains sur Diablo. Aux artistes à présent de prendre les choses en mains, et c’est la sublime Daniella qui lancera la session RnB chic que le sieur Duc-z se fera le plaisir d’enflammer pour le bonheur des african mamies. La go Sangokou aux cheveux de feu Cristy Sweet nous donnera à son tour une belle la leçon de kata, avant de céder le témoin au groupe Sumanja qui a fait le déplacement depuis Yaoundé. Le mythique groupe C-minaire n’attendait pas baisser la température ; à eux deux, Bad Djezz et Bouddah mettront le feu, Jah Rahm étant empêché… C’est autour de minuit que les projecteurs s’éteignent. Beaucoup auraient aimé en avoir un peu plus, mais ils vont devoir attendre l’année prochaine, et croiser les doigts pour que le promoteur et ses partenaires reconduisent l’évènement à Douala, parce que sollicité dans d’autres villes du pays… On retiendra de cette édition une ouverture particulière dans la programmation des artistes ; si beaucoup avaient l’habitude de vivre le festival sur les couleurs hip hop, plusieurs styles s’y sont greffés notamment le Makossa, le Bikutsi, le Bend skin et bien d’autres, avec pour but de créer une fédération des cultures urbaines pour le plaisir de tous. Depuis sa création en 2007, le festival n’a cessé de gagner en notoriété et compte désormais parmi les plus grands dans la sous région. Une fierté pour le Cameroun qui voit ainsi son patrimoine et sa culture revigorés de belle fort manière

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