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Sine : « Je suis quelqu’un de très chanceux… »

Parti désormais  pour  une démarche où rigueur et professionnalisme sont les maîtres mots, Sine est entouré d’une solide équipe dont la mission est claire, veiller à ce que son talent et sa musique traversent les limites de nos frontières et se vendent au-delà. A l’occasion de la sortie prochaine de son single Njoka-Njoka, l’artiste nous a accordé une interview exclusive dans laquelle il vous livre son parcours, ses projets imminents, ses perspectives…

Ils sont nombreux à travers le monde qui ont perdu le fil de ton actualité depuis le grand concours Africa Star où tu es d’ailleurs sorti vainqueur ; peux-tu revenir sur ce qui s’est passé entre temps ?

La vérité c’est qu’après Africa Star il n’y a pas eu de réel suivi avec le label avec qui m’avait signé, alors  j’ai pris du recul pour réellement comprendre dans quelle aventure je m’embarquais, parce que du jour au lendemain on devient populaire, c’est une phase où l’on est tout le temps devant des caméras et on est une célébrité alors il fallait non seulement comprendre et maîtriser l’aspect business  mais aussi avoir des bases solides pour véritablement s’inscrire dans le long terme par rapport à ma carrière professionnelle.

On se souvient de tes passages très marqués lors du Coca-Cola Dream, ensuite le West African Idols et enfin au Africa Star, des concours qui t’ont à coup sûr apporté une certaine maturité et t’ont permis de récolter de milliers de fans à travers l’Afrique et pourquoi pas à l’international ; Mais après 2008 on ne t’a plus revu lors des grandes compétions, est-ce à dire que Sine aujourd’hui voit au-delà ?

Justement le but dans un premier temps c’est de participer à des concours pour voir si on est vraiment compétitif, après quand vous arrivez à gagner une compétition panafricaine comme Africa Star alors on se dit ça y est, il faut passer à autre chose, monter une vraie équipe, une direction artistique digne de ce nom et c’est dans cette logique que nous nous sommes lancés.

 Lors d’une interview que tu nous as accordé il quelques temps tu nous confiais que c’est Me Akéré Muna l’ex Bâtonnier, qui t’a convaincu de rester au pays ayant senti ton besoin de t’expatrier ; il y a encore quelque semaines tu composais une chanson mémorable pour lui rendre hommage à l’occasion de son 60ème anniversaire, au-delà de son parrainage quels sont vos rapports, est-il vrai que vous êtes familiers ?

Oui j’avoue que c’est quelqu’un qui a beaucoup influencé mes choix, nous sommes très proches car il est comme un père pour moi, il m’a toujours soutenu, il m’apporte beaucoup surtout dans sur le plan de ma carrière, donc on a aussi des rapports en ce qui concerne les affaires (le showbiz).

Parlons à présent production, il faut dire qu’il y a quelques temps un album était annoncé et certaines vidéos tournaient déjà dans des chaînes et réseaux sociaux, mais tu as radicalement changé de concept aujourd’hui ; alors dis-nous ce qu’est devenu First Born qu’on a tellement attendu mais n’est jamais sorti et peut-être ne sortira plus ?

C’est vrai que le changement a été radical comme vous venez de le dire, on a complètement changé d’album, d’orientation et de direction artistique. On s’est réellement mis au travail aux fins de servir quelque chose de beau qui plairait à la fois l’africain, l’arabe, l’asiatique, l’américain, l’européen … Donc c’est un travail de fond qui a été mené…

Et c’est quoi le nouveau projet que tu te prépares à sortir ?

Voilà, c’est un single qui porte le titre Njoka Njoka qui signifie tout simplement  la fête, vraiment c’est un projet sur lequel on travail depuis longtemps donc on va le mettre sur le marché d’ici peu, et franchement vous m’en direz des choses (rire).

Depuis un certain temps on a remarqué que ta musique est fortement influencée par le style nigérian qui d’ailleurs est le meilleur du moment ; pourquoi ce choix précisément ?

Déjà je ne me mets pas les barrières, je ne suis pas quelqu’un qui se défini dans un style particulier, je suis très ouvert et comme tout bon artiste j’expérimente beaucoup ; aujourd’hui quand j’écoute la vibe qui vient du Nigéria, franchement c’est magnifique le travail que les gars abattent de ce côté-là, et si je peux m’en inspirer tant mieux, moi je cherche à satisfaire le public qui d’ailleurs m’a toujours accompagné et m’attend avec impatience comme vous l’avez souligné plus haut. Alors il y a eu Koh Koh qui a séduit, mais pas comme on aurait aimé, aujourd’hui il y a Njoka Njoka qui est là et la satisfaction est au rendez-vous. Je tiens vraiment à préciser qu’aujourd’hui mon équipe et moi-même avons le souci de toucher un public plus large, ce qui explique ce mélange d’influences nigérianes, américaines, du bottle dance du North West, bref tout ce melting pot dans nos sonorités. Et je m’y sens à l’aise parce que c’est un rythme que je maîtrise, je suis camerounais et ici il y a le Makossa et le Makossa est la base de tous ces rythmes que vous écoutez aujourd’hui. Donc ajouté à cela du hip hop et ça donne un mélange fou qui touche un public encore plus large. Donc l’album qui suivra le single Njoka Njoka est d’une richesse…Je ne vous en dis pas plus, vous découvrirez le moment venu (rire).

Comment te qualifies-tu aujourd’hui ?

Tout simplement comme quelqu’un de chanceux ; parce que travailler comme je le fais aujourd’hui dans mon pays, franchement je n’en rêvais pas mieux ; il y a toute une équipe de professionnels autour de moi, il y a le sérieux, la rigueur, bref c’est du lourd. Je suis un artiste signé par le label STM records et tout a été travaillé dans les studios STM (Solomon Tandeng Muna) par Touch Sound du même label. Vous allez écouter, franchement c’est du world class quality, parce que nous visons haut, nous voulons être compétitifs et être où les autres sont à l’instar d’Akon, R. Kelly etc.

Alors pour rencontrer Sine ou le contacter, comment faire ?

Beh je suis tout le temps à la Fondation Solomon Tandeng Muna, sinon prenez attache avec mon communicateur Lino Charly au 99 30 00 43 ou faites un mail à l’adresse stmrecordsmusic@gmail.com, sur facebook https://www.facebook.com/SINE.ARTIST. Pour ce qui est des spectacles je suis programmé ces 7 et 8 Décembre au Yao Ba’, le 8 à l’Olympic Night Club (Yaoundé, Cameroun), mais pour d’éventuels promoteurs de spectacles vous avez les contacts plus haut.

Un mot peut-être à tes fans ?

Déjà un grand merci. Parce qu’ils ne m’ont jamais lâché, je reçois tout le temps des inquiétudes du genre « Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi ne sort-il pas d’album ? », donc pour vous dire qu’ils attendent impatiemment, alors en retour je me dois de leurs offrir le meilleur de moi.

On va sortir de cet entretien Sine, mais on voudrait bien savoir ce que deviendront les vidéos de ton ancien projet postées sur le net et diffusées dans des chaînes ?

Bah elles vont rester en ligne, mais je précise encore qu’elles ne font pas partie de nos nouvelles orientations.

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