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Petit Pays : «Sur mes béquilles, je me fais humilier, je cherche l’argent, Mais je ne l’ai jamais fait pour ma propre gloire.. »

Le turbo d’Afrique a cassé les baraques ce jeudi 12 décembre en sortant de sa réserve pour répondre à ses détracteurs, ceux qui soutiennent qu’il cherche l’argent nonobstant son état grabataire. De manière sybilline, Petit Pays a ressassé ses œuvres et décliné l’axe d’orientation de sa carrière.

C’est une communication ciblée, une réplique aux personnes qui propagent de la haine et colportent des propos mensongers à son égard « même sur les béquilles Petit Pays cherche de l’argent? La vie n’est pas facile pour lui. Il s’humilie devant les billets de banque. Voilà ce qu’ont dit plusieurs compatriotes, me voyant jour et nuit sur mes béquilles, entrain de chercher de l’argent. Ils ont raison de dire que je me fais humilier; ils ont raison de dire que je devais me reposer. Mais depuis des années que je cherche de l’argent, m’avez-vous vu avec un jet privé? M’avez-vous vu avec des costumes Louis Vuitton dans mes clips? N’est-ce pas je suis régulièrement en t-shirt et short? N’est-ce pas nous mangeons les beignets haricots tous les jours ensemble? Alors où va l’argent que je cherche? Sur moi? » Argue Petit Pays, il continue « Tous les jours, la nuit, le jour, sous la pluie, sous le soleil, j’ai toujours cherché de l’argent, je me suis même souvent humilié pour de l’argent. Mais je ne l’ai jamais fait pour ma propre gloire. Tour ce que j’ai fait jusqu’ici, je l’ai fait pour la culture camerounaise, je l’ai fait pour l’amour de mon pays. Même sur les béquilles, j’étais dans les magasins du monde entier pour acheter des appareils, les instruments pour mettre à la disposition de la jeunesse camerounaise qui a besoin de repère, de guide. Comment pouvez-vous expliquer que malade, je produise en moins de 2 ans plus de 30 chansons? Comment pouvez-vous expliquer qu’en peu de temps, après que j’aie commencé à me tenir sur les béquilles, j’ai fait autant de concerts et spectacles? Savez-vous qu’en peu de temps j’ai fait plusieurs fois le tour du monde étant sur les béquilles? » Rabba Rabbi fait savoir que toutes ses œuvres rentrent dans les arcanes du développement de la culture Camerounaise. Concernant  la production des spectacles malgré son état de santé, il fait savoir que ce n’est pas de sa faute. « Les producteurs me courent après alors que je suis malade. J’augmente même le cachet et ils acceptent. Pourquoi selon vous? C’est parce qu’ils trouvent leur compte derrière moi à cause de mon passé et de mon présent. Toute ma vie, j’ai tout donné, je me suis sacrifié et me sacrifie encore pour la culture camerounaise. C’est Jéhovah qui me guide et je fais tout grâce à lui et à tous ceux qui m’aiment. C’est le conseil que je donne aux jeunes.» en outre, il prodigue un conseil didactique aux jeunes « Travaillez beaucoup mais pas pour votre gloire personnelle. Sacrifiez-vous pour les autres, donnez le meilleur de vous et aidez les nécessiteux. Vous le verrez, un jour, Dieu vous le rendra. Aujourd’hui, Dieu me rend le fruit de mon travail et aujourd’hui, je suis riche. Ma richesse c’est ces centaines de jeunes que j’ai formés. Ma richesse c’est le savoir que j’ai partagé avec les jeunes depuis des années. Ma richesse ce sont des investissements dans mon pays pour aider les jeunes, pour lutter contre le chômage. Ma richesse c’est l’eau que j’offre aux miens. Ma richesse c’est la voix que je trace pour les générations futures. Je n’ai jamais rien fait pour moi-même. J’aurais pu m’offrir tout le luxe possible, faire la belle vie, dormir et me faire masser matin midi et soir. Mais, même sur les béquilles, je pense à la culture camerounaise, je veux voir le Cameroun briller même si je suis sur les béquilles, je veux voir les jeunes s’émanciper et s’émouvoir. Je ne vis que pour cela. » Il conclut en donnant rendez vous à ses fans et aux mélomanes de venir soutenir, l’un de ses fils Mony Eka .«Ce soir, 12 décembre, Mony Eka, mon fils, célèbrera ses 20 ans à mes côtés. Il est là depuis 20 ans, comment peut-on dire que je suis pauvre quand j’ai des enfants comme lui? J’ai regardé les vidéos des répétions relatives à ce concert et j’ai vu les sans visas, toutes les générations réunies, soudées. Comment voudriez-vous que je ne sois pas heureux? Je suis très heureux d’avoir réuni ces enfants qui forment la grande famille des sans visas. Je suis heureux d’avoir apporté une toute petite chose à leur vie. Je suis riche. Ces enfants sont de toutes les tribus, de tous les villages, anglophones, francophones. Pourquoi voudriez-vous que je vous dise que je suis pauvre ? Je suis riche et jusqu’à mon dernier souffle, je me  battrai, même sur mon lit d’hôpital, pour faire avancer la culture camerounaise. Quand je le fais, je reconnais que certains seront reconnaissants et d’autres pas. Mais je serai toujours heureux d’avoir aidé tout le monde. Je suis un père et j’aime tous mes enfants. Ma porte reste ouverte à tous. Les studios de Makepe et de Bomono sont ouverts à tous les camerounais, gratuitement.  Je me sentirais pauvre si je mangeais du saumon et buvais du champagne tout seul tous les soirs. Je suis riche quand je partage du beignet haricot avec tout le monde. Rendez-vous ce soir, 12 Décembre avec Mony Eka, les sans visas et le Papa des sans Visas. » souligne Petit Pays.

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