Danielle Georgia : « Les artistes nous mènent un peu la vie dure »

Bonsoir Danielle, les festivités démarrent ce Jeudi 8 Novembre, comment les choses évoluent-elles du côté de la direction artistique ?

Bonsoir à toi, je vais dire qu’il y a trop de pression quand-même (rire). Le festival a commencé depuis deux jours déjà, vous êtes là depuis le début donc je n’ai presque rien à vous dire…, si ce n’est que oui, le côté festif c’est ce Jeudi que les choses vont véritablement être lancées. Demain Mercredi nous aurons le filage à faire, qui sera en rapport avec la cérémonie d’ouverture qui va se dérouler en 1h30 et pendant laquelle presteront les groupes traditionnels, les artistes les plus en vue du moment telle que Lynda Raymonde qui a été révélée au Festi Bikutsi l’année dernière. Tous les artistes qui ont été contactés sont là, les répétitions se déroulent bien, et ça fait plaisir de savoir que tous les fans du bikutsi vivront cet évènement chez eux comme s’ils y étaient, via internet et en direct. Ils peuvent d’ailleurs déjà visiter notre site internet pour être informer en temps réel.

Et jusqu’ici quelles sont les difficultés auxquelles tu te heurte, côté artistes ?

Les artistes nous mènent un peu la vie dure (rire) mais on a l’habitude ; nous, nous avons un travail, un souci de vendre l’artiste mais seulement ils ne comprennent pas ça. Je vous prends un exemple, quand un artiste a été sélectionné et que vous lui dites qu’il est attendu à la radio, il trouve toujours une excuse pour ne pas s’y rendre, alors que c’est pour son bien que de pouvoir communiquer.

Des innovations sans doute ?

Oui, pour cette 14^ème édition, toutes les prestations seront faites en live, raison de plus pour communiquer là-dessus et les artistes programmés pourraient nous donner ce coup de main, c’est-à-dire comprendre que cette action les aide d’une certaine manière à communiquer sur eux-mêmes aussi.

Ça pourrait impacter sur la réussite de l’évènement, à ton avis ?

Nous avons tout prévu, ce qui fait que lorsque l’un est indisponible on fait appel à quelqu’un d’autre quand il y a une sortie médiatique. Mais fort heureusement il y en a qui comprennent où nous allons et qui nous permettent de pouvoir travailler avec eux, mais pour ceux qui ne sont pas prêts à le faire on ne va pas les y forcer.

Un mot peut-être à ceux qui n’ont pas pu être programmés ?

Ils sont mieux placés pour savoir qu’il faudrait que l’on donne la chance à tout le monde (rire) ; donc s’ils n’ont pas pu être des nôtres c’est peut-être aussi parce que leur produit n’était pas bon, donc il faut juste qu’ils travaillent tout simplement.