Roméo, jeune homme, pauvre mais élégant et aspirant aux délices de l’amour décide de célébrer ses fiançailles avec la belle Julie qui a maille à partir avec sa belle-mère. Le jour des fiançailles, un émissaire est dépêché du village pour venir empêcher la naissance de cette union. Une tradition, bien vieille, interdit toute union entre les deux familles sous peine de représailles des ancêtres. Le mariage n’aura donc pas lieu. Abattu, Julie s’enferme dans sa chambre. Une rumeur l’annonce morte. Ne pouvant admettre un tel drame, Roméo se suicide à son tour. Mais, pour de vrai, lui. Comment le ramener à la vie ? C’est cette équation impossible que devra résoudre Julie. Elle va réussir tout de même. Grâce à son oncle maternel, chez qui elle est allée passer sa période de deuil. Ce grand sorcier, dont la renommée traverse les frontières lui permet de remonter le temps, réparer la faute ayant occasionné l’interdit.
Un film De Boubakar Diallo (Drame, Burkina-Faso, 2011, 92 min) Avec Aida Wangrawa, Gérard Ouédraogo et Mahamadou Tiendrébeogo
Critiques «pour»
«18 jours de tournage pour un long métrage de 1h30mn. Boubacar Diallo vient de battre un record en matière de tournage de film au Burkina. Avec des effets spéciaux largement mis à profit, le plus prolifique des réalisateurs burkinabè vient de mettre sur les écrans son dernier long métrage. Julie et Roméo est une adaptation à l’africaine du célèbre « Roméo et Juliette » de Shakespeare.»
Lefaso.net
Critiques «contre»
«Julie et Roméo est une histoire d’amour qui en principe devrait émouvoir le public. Or, au lieu d’une Julie naturelle, amoureuse, tendre, douce,.. on y retrouve une fille rigide, glacée, à la limite indifférente et un peu brute. Elle communique difficilement les émotions d’une fille éprise, si bien que le film perd son aspect sentimental et romantique.»
africine.org
Boubakar Diallo
Né en 1963 au Burkina Faso.
Boubakar Diallo, une fois le bac en poche entreprend de devenir journaliste. Un moment vendeur de vêtements de sports, il crée un hebdomadaire satirique, le Journal du Jeudi. Auteur de deux romans policiers, d’un recueil de contes et nombreux scénarii. Devenu cinéaste en 2004, il réalise deux films Traque à Ouaga et Sofia (40.000 entrées au Burkina, un gros succès au box office). Il choisit de tourner en vidéo économisant du temps et de l’argent.
Source : Elisabeth Lequeret, «Bouba¬car Diallo, portrait d’un pionnier», RFI.FR. Article publié le 23/02/2005
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