A la uneCamerounEvènementMusiquePeople

Réné Ayina : « Le festival sera retransmis en direct via internet »

Nous sommes à moins d’un mois du Festi Bukutsi dont vous êtes le promoteur et nous sortons à l’instant d’une réunion du comité d’organisation ; déjà quels ont été les points focaux du jour ?

Effectivement, nous sommes tout juste à quelques jours du grand évènement et il était question dans la réunion de se focaliser sur les aspects, exposition, programmation et nous avons insisté plus sur la communication (supports visuels, tracts, etc.). Ce début de semaine, précisément ce Mercredi 17 Octobre nous convions les médias à un point de presse  dans lequel nous leurs exposerons nos plans pour cette 14ème édition.

Puisque vous parlez de communication, on remarque également que pour cette 14ème édition vous avez misé sur la grande toile en faisant confiance aux spécialistes de ce domaine …

Bien sûr, vu que le festival fêtera bientôt sa 15ème édition, il  est plus question pour nous de nous ouvrir au monde et ce via internet, qui est incontestablement le moyen qui nous rapproche des autres même à l’autre bout de la planète. C’est un plan d’action que nous avons mis sur pied il y a longtemps, aujourd’hui nous mettons nos moyens à disposition pour une communication plus élargie. Le festival est arrivé à stade où il est plus qu’essentiel pour lui de s’ouvrir, et il n’y a qu’internet qui puisse l’y aider avec beaucoup de facilités. Alors nous allons compter sur la presse cybernétique, les réseaux sociaux, etc. Je puis vous assurer que c’est un travail qui sera mené sur le long terme. Notre professionnalisme nous amène à programmer nos activités longtemps en avance, tenez par exemple, la prochaine édition du festi bikutsi se tiendra du 04 au 10 Novembre 2013.

Il se pourrait que cette édition qui s’annonce, sera retransmise en direct sur la toile ?

Oui, nous sommes en train d’y travailler, à partir de cette édition, nous serons diffusés en direct via le Net, pour que ceux qui n’ont pas eu la possibilité de venir vivre le Festival (étant loin d’ici), puissent ne rien rater, comme s’ils y étaient.

Est-ce à dire que bientôt, ayant habitué au public de vivre ces festivités en direct et voyant les sollicitations, vous serez tenté de délocaliser ou bien implanter le festival vers d’autres villes africaines ?

Oui, pourquoi pas, c’est prévu en tout cas dans notre plan d’action ; c’est vrai que la toute première édition du festival (en 1995), nous l’avons organisé à Douala et à Yaoundé, mais nous avons vite fait de déceler les négatifs, alors nous avons été contraints de le réduire dans la seule ville de Yaoundé. Mais aujourd’hui, fort de nos expériences et de l’âge qu’a le festival ainsi que tout ce qu’il a traversé, nous pensons le faire sérieusement. Aujourd’hui les gens voient que le festival marche super bien, c’est parce qu’on a pu cerner les bons et les mauvais points. Il faut aussi reconnaitre que délocaliser un festival implique une double voire une triple dépense ; c’est-à-dire que le budget se multiplie du fait que ce que nous faisons facilement sur place, ne le sera plus dans une autre ville. Il faudra déplacer l’équipe  avec tous les moyens que cela implique (hébergement, restauration, logistique…) Nous y pensons en tout cas.

 

Commentaires

0 commentaires

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux:

📸 INSTAGRAM: https://instagram.com/culturebeneofficiel
🌐 FACEBOOK: https://www.facebook.com/culturebene
🐤 TWITTER: https://twitter.com/culturebene
📩 EMAIL: culturebene@declikgroup.com
Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Bouton retour en haut de la page