Difficile de parcourir les rues de la capitale politique du Cameroun, sans apercevoir des personnes chaussées, de ballerines et de mocassins en plastique. Cette nouvelle mode n’épargne personne. Jeunes comme adultes, tout le monde est sous le charme. Chacun y trouve son compte, ce d’autant plus que ces chaussures existent en différentes pointures et en diverses couleurs. De plus, elles sont à la portée de toutes les bourses. L’acheteur peut débourser entre 1000 et 2500 F pour se procurer les chaussures de petites pointures et pour les grandes pointures, 7000 F au maximum. Chez les hommes, les mocassins, encore appelés «Pongor» du nom de la célèbre danse ivoirienne, sont plus sollicités en couleurs noire et rouge. Les femmes quant à elles, préfèrent les ballerines aux tons violet, noir et rose.
Il faut souligner que de par leur texture et leur diversité de ton, ces souliers séduisent même les plus exigeants et s’imposent dans les tendances actuelles. Certaines personnes l’arborent, juste question d’être in : «les mocassins en plastique sont très beaux, je les porte parce qu’ils me plaisent bien. En plus, c’est la nouvelle mode de chaussures», affirme Rodrigue Evina, étudiant. Si pour certains il s’agit d’une question de mode, d’autres par contre évoquent des raisons de commodité. «J’ai acheté ces ballerines en plastique parce qu’elles sont adaptées à toutes les circonstances, avec elles je me sens à l’aise. Quand je marche dans la boue, il m’est facile de les nettoyer par la suite», conclut Floralie Nzengué employée de banque. Au delà de l’aspect mode, il faut dire que ces souliers constituent une source importante de bénéfice pour certains commerçants qui ont tôt fait de les exposer au premier plan, comme une sorte d’étoile du ballot.
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