Il y a quelques jours, le père des succès notamment « You must calculer », « Les problèmes » ou encore « Salut, les mariés » invitait les médias dans les installations de son nouveau studio d’enregistrement « Studio Nest » basé au quartier Bonamoussadi à Douala, à l’objet de leurs faire goûter sa dernière recette. Le « prince des montagnes » lui-même ingénieur de son, a concocté et enregistré entièrement cet album, non sans faire appel au dinosaure de la basse Aladji Touré, celui-là même qui lui avait permis de faire son tout premier voyage pour la France il y a une vingtaine d’année pour enregistrer son album « Les problèmes ». « Il faut du tout pour faire un monde » a-t-on coutume de dire, ainsi, dans sa logique du travail bien fait, Ndédi Eyango n’a lésiné sur aucun ingrédient pour s’assurer de la saveur de cette nouvelle recette ; on retrouvera alors un certain Impérator à la programmation, et pas mal d’artistes peu ou prou connus. Pareil pour un menu qui fait la réputation d’un restaurant, prince Eyango a maintenu la même formule entre Makossa, soul botingo et slows, épicée de thématiques dont il a l’art de mettre en exergue avec une petite touche satirique. Histoires d’amour entre hommes et femmes, les relations entre Hommes dans la société ou encore des faits sociaux, seront donc au rendez-vous dans cette galette, pour le bonheur de ses fans.
Après ses récentes productions (« Aïcha » et « On tourne la page »), le prince des montagnes va ainsi enrichir un répertoire déjà bien chargé de tubes, à la différence que c’est une composition faite maison ; Après les Etats-Unis d’Amérique et la France où il avait l’habitude d’enregistrer, l’homme signe son retour aux sources et de fort belle manière.
Commentaires
0 commentaires