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Le Sénoufo:L’âme de tout un peuple guerrier et objet puissant des pratiques rituelles africaines

Le nom "sénoufo" est un terme Bambara du Haut-Niger qui peut se traduire par "langue des cultivateurs". C’est un terme exogène pour désigner toutes ces populations hétérogènes installées dans cette zone et pratiquant l’agriculture.
On peut distinguer des sous-groupes "Sénoufo" mais ils possèdent tous des caractères culturels communs comme la langue (les différences linguistiques se manifestent dans des nuances de prononciation : l’accent, le ton, la contraction de certains mots…), certains cultes et rites (le culte du "Komo" et les rites funéraires), la musique et la danse…

Au XVIIIe siècle, l’ouest burkinabé, à  l’exception des pays lobi et birifor et d’une partie du pays dagara, passe sous la domination des souverains dyula de Kong.

Famara Wattara, fils de Seku, s’installe à   Bobo-Dioulasso et fonde le Gwiriko tandis que son frère Bakari tente en vain de conquérir le territoire des lobi, toujours farouchement attachés à   leur indépendance. Au XIXe siécle, l’empire de Kong est démantelé. Le Gwiriko est déchiré par d’incessantes révoltes. Le royaume dafing de Wahabu, nait sur ses décombres. Plus à   l’Ouest, mais toujours à   l’intérieur des anciennes limites de l’empire de Kong, des Traoré fondent autour de Sikasso le royaume du Kenedugu (1825). Mieux organisé que le Gwiriko, et se posant en rival de ce dernier, le Kenedugu, comme son voisin, doit affronter de nombreuses et violentes révoltes. Le Kenedugu disparait avec la prise de Sikasso par les français (1898).

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