Soul Steps : « Le festival Abok I Ngoma a été impressionnant et incroyable… »

Soul Steps est un groupe, une association de quatre femmes noires américaines qui promeuvent la culture du stepping, danse très pratiquée dans leur pays. Elles parlent le langage du rythme à l’américaine et joue le rôle d’ambassadrices de cet art. Elles se servent de leur corps comme instrument de percussion et intègrent les beats hip hop avec des appels verbaux et rythmiques pour créer une performance interactive, en même temps avec leurs pieds, tout en communiant avec le public. Le quatuor a fait le tour du monde et écume les récompenses et festivals. Elles ont ainsi choisi l’Afrique en miniature pour leur premier atterrissage sur le continent africain.

Elles nous ont accordé un entretien à la sortie de leur spectacle de clôture du festival Abok I Ngoma, le dimanche 22 juillet à l’IFC de Yaoundé.

Hi soul steps, how you doing?

Bonjour! Nous allons bien… (Rire)

Comment s’est passé votre voyage pour le Cameroun ?

Notre voyage s’est très bien passé. C’était très agréable en dépit du fait que c’était très long, il faut le dire mais ça va parce que tout le monde a été chaleureux et très ouvert et c’est une grande joie pour nous d’être ici…

Comment avez-vous vécu le festival Abok I Ngoma ?

Le festival Abok I Ngoma a été impressionnant et incroyable, nous sommes vraiment très reconnaissantes d’avoir été conviées à cette 6^e édition et d’être parmi ces nombreux artistes. Tous les spectacles et performances ont été grandioses et nous rendons hommages à tous les danseurs et différents styles. Le festival était très beau.

Votre show de ce soir était très particulier de toutes les performances de la semaine. Etait-ce comme vous le vouliez ?

Oui, on ne s’attendait pas à mieux. Nous avons pensé à des collaborations pour donner une autre couleur à notre spectacle à certains moments et le mettre à un autre niveau, une autre dimension.

Alors le public a-t-il été aussi présent que vous en aviez besoin ?

Oui, c’était un peu différent des publics qu’on a habituellement. La réponse du public nous a fait chaud au cœur et tout le monde était très réceptif. Et nous avons vraiment apprécié le feedback. Ils étaient dans le truc.

Avez-vous déjà pris part à un pareil festival ?

Non, c’est notre première fois en Afrique. Nous avons déjà connu des festivals à la maison, à New York. Mais jamais ici en Afrique. Nous étions Déjà au Kosovo, en Irlande, c’est notre premier ici et c’est franchement très spécial.

Voulez-vous revenir à la prochaine édition ?

Bien sûr, pourquoi pas. Nous sommes prêtes et nous travaillons là-dessus. Nous voulons revenir à la prochaine édition.

Avez-vous partagé vos expériences et collaboré avec les autres danseurs et professionnels présents au festival ?

Nous avons collaboré avec le ballet national et aussi avec les danseurs traditionnels. Nous ne connaissions pas les noms des danseurs et des genres mais nous allons toutes les apprendre, Que ce soit celles du Nord, du Sud, de l’Ouest ou de l’Est. Elles étaient toutes belles.

Nous l’avons vu sur scène ce soir…

Rires. Nous les avons intégré à notre spectacle un petit peu ce soir. Ce n’était pas trop ça mais on va s’améliorer. Rires.