Bonjour Merlin Nyakam et merci de te prêter une fois de plus au micro de culturebene.com
Le plaisir est partagé cher ami.
On t’a vu très souriant lors de la cérémonie d’ouverture de cette 6e édition d’Abok I Ngoma au palais des congrès, c’était ce lundi…, qu’éprouves-tu en ce moment ?
Vous savez, c’est toujours très émouvant de rentrer au pays ; d’être chez soi et de revoir les danseurs de chez soi. Ça me nourrit, de voir les danseurs sur scène j’ai l’impression que je suis avec eux et du coup, assis sur ma chaise, je danse à l’intérieur. Donc pour vous dire que c’était vraiment un plaisir et un honneur pour moi d’être là ce soir.
On a également remarqué ces échanges plein d’émotion entre toi et celle là que l’on surnomme la « Maman de la danse africaine » Germaine Acogny ; c’est quoi l’histoire ?
Disons que Maman Germaine et moi nous nous connaissions depuis très longtemps quand elle vivait encore en France ; elle m’a beaucoup soutenu, elle a toujours aimé le danseur et chorégraphe que je suis et c’est pareil pour moi. C’est vraiment notre maman à tous parce qu’elle s’est toujours battue pour la culture afro-contemporaine, qu’elle soit au Cameroun aujourd’hui, dans mon pays, c’est un honneur et en même temps une grande fierté ; nous avons pris le même vol pour ici et c’était super. J’en profite pour dire un grand merci à Abok I Ngoma et à Madame Elise Mballa en particulier pour réaliser un tel exploit.
On va préciser que tu es là pour un but, celui d’animer un stage afro-contemporain du côté du centre des créateurs de mode à Bastos depuis hier mardi 17 Juillet ; personnellement, penses-tu que cette jeune génération que tu as pu retrouver lors de cet atelier, relèvera le challenge comme vous le faites aujourd’hui, toi et les autres notamment Ayissi Le Duc, si on ne peut citer que celui-là ?
Je crois qu’il y a beaucoup de travail à faire encore ; il y a beaucoup de talents chez nous au Cameroun et je crois qu’il faudrait les encadrer comme il se doit, leurs donner des formations. J’ai foi en eux, je pense qu’avec eux la relève est assurée, mais il faut leurs donner des outils.
Je souhaite tout de même te poser la question à savoir, est ce qu’il faille forcement pour un jeune africain, aller dans des écoles de formations en Europe pour acquérir véritablement la matière grise en terme de danse bien sûr ?
Non, pas forcement ; je pense sincèrement qu’aujourd’hui on n’a pas besoin d’aller en Europe pour ça. En étant chez soi on peut l’avoir, cette matière là. Tenez par exemple, aujourd’hui il y a beaucoup de chorégraphes français et internationaux qui viennent et donnent des ateliers, il suffit juste que les apprenant se mobilisent et soient bien à l’écoute. Qu’ils prennent ce qu’il y a à prendre et qu’ils ne se laissent pas berner non plus.
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