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Kareyce Fotso en spectacle en Italie dimanche 17 Juillet

Kareyce, Dobet Gnahoré et Aly Keïta, trois artistes de talent sont réunis sur un même plateau, pour un spectacle inédit. La camerounaise Kareyce Fotso, l’ivoirienne Dobet Gnahoré et le Malien Aly Keïta vont enflammer RAVENNA en Italie, ce dimanche 15 juillet à travers un concert de haute facture.

Dobet Gnahoré

Fille ainée de Boni Gnahoré, maître percussionniste de la Compagnie Ki Yi M’Bock d’Abidjan dirigée par  Were Were Liking, elle quitte l’école à 12 ans pour rejoindre la compagnie d’artistes de son père et y apprend le théâtre, la danse, la musique et le chant. Elle y rencontre aussi en 1996, le guitariste français Colin Laroche de Féline avec lequel elle se marie. Ensemble, ils forment en 1999  le duo  Ano Neko (« Créons ensemble » en langue Bété).

En 2003, le duo est complété du tunisien Nabil Mehrezi à la basse et de l’ivoirien Miko Dibo (dit Samba) aux percussions. Le groupe se recentre alors sur le nom de « Dobet Gnahoré ».

Kareyce Fotso

Kareyce Fotso est née en pays Bamiléké et fut élevée chez les Béti. Après des études réussies (bio-chimie et BTS audiovisuel), elle gagne le droit de s’adonner à sa passion, le chant. Elle débute dans les cabarets de Yaoundé et devient choriste. Elle se fait remarquer au sein du groupe Korongo Jam d’Erik Aliana par sa présence scénique et sa voix exceptionnelle.

En France, dans le cadre de sa résidence « Visas pour le création » (mai à juillet 2009), elle travaille sous la direction artistique de François Kokelaere, qui, entre autres, dirigea l’Ensemble National des Percussions de Guinée et permis au groupe guinéen Wofa de se produire dans le monde entier.
De cette rencontre naît un spectacle en solo où Kareyce Fotso, accompagnée par sa guitare, nous offre de jolies mélodies, blues ou plus rythmées, qui soulignent toute l’ampleur de sa voix. Une voix puissante, originale, teintée d’un voile légèrement éraillé issu du blues et de la tradition africaine. Tradition qu’elle n’oublie pas, s’accompagnant d’une sanza, d’un tambour de bois ou de sonailles. Les chansons sont parfois graves, parfois teintées d’humour, mais toujours empreintes d’émotions.

Aly Keita

Rencontrer Aly Keita est une grande chance : celle de découvrir ce qu’ être « passioné de musique »signifie. Lorsqu ?Aly parle ou joue de la musique, il fait partager son enthousiasme à ceux qui l ?entourent avec une lueur de rêve dans les yeux. Toujours le sourire aux lèvres, il communique sa joie de vivre et son énergie à chacun.  

Des raisons de sourire, cet Ivoirien en a beaucoup : dernière en date, son premier album solo, Akwaba Inisene, sorti il y a quelques semaines seulement et déjà dans le Top 20 du classement européen « World Music Charts ». 

Cet album rend hommage à la fois au pays où il a grandi, la Côte d ?Ivoire, et à son pays d ?origine, le Mali ; « Akwaba Inisene » signifie la même chose en Baoulé qu ?en Malinke : Bienvenue en Afrique. Issu d’une famille de musiciens, Aly Keita a grandi au milieu d’instruments traditionnels tels que le 
djembe et la kora. Mais son instrument de prédilection deviendra le balafon qu’il construira très jeune de ses propres mains et dont il jouera sans  relâche pour briller aujourd’hui aux côtés des meilleurs : Omar Sosa, Rhoda Scott, Etienne M’Bappé, Linley Marthe, Paolo Fresu, Paco Séry, Trilok Gurtu, Hans Lüdemann ou Joe Zawinul… 

Toutes ces rencontres l ?ont fortement influencé pour l ?écriture de cet album, sans pour autant lui faire oublier ses racines ; on retrouve d ?ailleurs la première chanson que son père lui a appris à jouer sur son balafon. « Aujourd’hui, je compose librement selon mes émotions vécues et partagées, selon mes inspirations spirituelles, selon mes sensations d’amour, de joie, de plaisir et d’énergie », explique Aly, qui avec cet album, a réussi à trouver avec la finesse qui le caractérise le juste milieu entre tradition et modernité?.  

L ?album « Amen » de Salif Keita fut le premier qu ?Aly acheta ; rien d ?étonnant donc à ce que le roi  du balafon désire monter un projet avec cet artiste. Des rêves, Aly Keita en a beaucoup. Parmis eux, il  y a celui de faire connaître le balafon partout dans le monde. Pour réaliser ce rêve, il a travaillé avec 
le percussionniste, compositeur et bien sûr balafoniste allemand Gert Kilian, en qui il a trouvé le  partenaire idéal. Ensemble, ils ont monté le projet : « Aly Keita & the Magic Balafon » qui les a menés sur les terres du père d ?Aly, à Konsankuy au Mali,  pour la réalisation d ?un DVD qui sortira en Juin et  qui raconte et explique le balafon. Ce projet à peine achevé, Aly se dédie à un autre : conquérir le public espagnol avec le saxophoniste norvégien Jan Gabarek. 

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