A la uneCamerounCinéma

La camerounaise Noëlle Kenmoe fait honneur au cinéma africain

Alors que le cinéma camerounais connaît depuis quelques années déjà un progrès notoire tant dans la qualité de la production que dans celle des scénarii, force est de constater que certains films camerounais n’ont presque plus rien à envier à leurs concurrents Nollywoodien. C’est le cas du film « 2 avril », de la réalisatrice camerounaise Noëlle Kenmoe qui a reçu le prix du public de cette 37ème  édition du Festival « Vues d’Afrique ».

Remarqué depuis sa sortie, le film de la Coproductrice, coréalisatrice et scénariste camerounaise Noëlle Kenmoe « 2 avril », sélectionné à la 37ème  édition du Festival « Vues d’Afrique » vient de remporter le prix du « LONG MÉTRAGE DE L’ANNÉE ». Un bon tremplin pour le cinéma camerounais !

« Chers cinéphiles, nous vous remercions pour votre immense soutien pendant la dernière édition du Festival international vues d’Afrique et sommes heureux de vous annoncer que le film #2 avril # remporte, grâce à vous,  le prix du public de cette 37eme édition du Festival. Ensemble nous allons porter très haut la voix de l’autisme. #NattendonsPasDêtreConcernéParLautismePourEnParler. Merci d’avoir veillés avec nous », a écrit Noëlle Kenmoe.

Le  film « 2 avril »

Chaque 2 avril, l’humanité célèbre la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Le film « 2 avril »,  s’inscrit dans le même sillage et vise à informer la société sur les difficultés de cette maladie, encourager la prise en charge et fortifier le mental des parents en charge des enfants atteints de cette pathologie.

Trouble du neuro-développement humain caractérisé par des difficultés dans les interactions sociales et la communication, des comportements et intérêts à caractère restreint, répétitif et stéréotypé ; l’autisme est une maladie qui continue de causer du tort à ses victimes dans le monde, et particulièrement en Afrique comme le témoigne le film « 2 avril » des Camerounais Noëlle Kenmoé et Michel Pouamo.

Si dans les sociétés africaines la maladie est à l’image d’une malédiction, au point où les enfants autistes sont considérés comme des sorciers ou des porte-malheurs, et donc stigmatiser, ce long-métrage vient une fois de plus leur rappeler que « l’autisme, ce n’est pas de la sorcellerie comme on le pense ».

Ainsi, plusieurs interpellations se dégagent de la trame de ce long-métrage d’environ 1h20 min, à savoir : accepter naturellement l’autisme et cesser de stigmatiser les personnes victimes de la pathologie, apporter les soins nécessaires aux personnes autistes, revoir à la baisse les frais de prise en charge sanitaire et scolaire, initier des projets et programmes éducatifs ainsi que culturels au profit des autistes, afin qu’ils ne se sentent pas lésées dans la société.

Félicitations Noëlle Kenmoe ! C’est l’Afrique qui gagne !!!

Commentaires

0 commentaires

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux:

📸 INSTAGRAM: https://instagram.com/culturebeneofficiel
🌐 FACEBOOK: https://www.facebook.com/culturebene
🐤 TWITTER: https://twitter.com/culturebene
📩 EMAIL: culturebene@declikgroup.com
Afficher plus

Danielle NGONO

Rédactrice chez Declik Group

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Bouton retour en haut de la page