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Max Elanga Mballa Yetenga alias Diop : « J’ai 31 ans dans le Showbiz »

Nous allons vous appeler  Diop, si vous le permettez…, merci déjà  d’avoir accepter de répondre à nos questions…

Je suis très ému, j’irai même jusqu’à dire que je vais pleurer (rire), vous savez quand Mr Idrissou Arabo me parle de culturebene.com ou encore de kamerhiphop.com je suis très fier du travail, l’initiative est très bonne et franchement je vous tire un coup de chapeau ; grâce à ce que vous faites, nous sommes connectés aux internautes du monde, et je ne peux que vous dire merci pour l’interview que vous m’accordez.

De par vos multiples œuvres vous avez marqué l’univers médiatique camerounais et votre réputation n’est plus à faire…, c’est toujours un bonheur de vous écouter le Samedi sur les ondes de la radio mère, dans le cadre de « Poto-poto » ; parlez-nous un peu de ce programme mythique…

Poto-poto, je profite déjà de l’occasion pour annoncer qu’il (programme) fêtera ses 17 ans cette année ; c’est au cours d’une grande assemblée avec l’ancien D.G. le Pr Gervais Mendo Ze, son adjoint, Mr Daniel Anicet Noah et plein d’autres Directeurs que ce projet est né. J’ose croire qu’avec votre concours via vos portails, vous aurez la possibilité de le venter. A travers poto-poto je distille de la bonne humeur, j’essaye de détendre les milliers d’auditeurs qui m’écoutent en leurs faisant oublier un peu leur semaine éreintante et mieux les préparer à la suivante. Sinon, je fais partie de la radio également du milieu du showbiz, du théâtre plus particulièrement depuis à peu près 31 ans, puisque nous créons le « Théâtre du chocolat » en Mars 1981 et notre tout premier spectacle a lieu au Centre culturel camerounais où je jouais le rôle de « mange tout » tout en écrivant les textes, étant en même temps présentateur sous le pseudo « oncle Diallo ».

On remarque que vous avez un faible pour les petits noms sénégalais…

Oui, pour la petite histoire je dirais qu’à l’époque où je portais encore le petit nom de Oncle Diallo, je travaillais à la SNEC (aujourd’hui Camerounaise Des Eaux) et en même temps à la radio ; alors, pour pas qu’on me reconnaisse rapidement, j’ai dû changer de pseudo pour me faire appeler « Diop » le plus sénégalais des camerounais.

Vous avez créé et co-créé plusieurs émissions radio, l’une d’elle, « Golgotha » pour être précis, n’aurait pas été appréciée par les autorités religieuses ; que s’est-il réellement passé ?

Rire. C’est vrai, les autorités religieuses m’ont fait parvenir un message à travers un ami, disant que je devais changer le titre « Golgotha », parce que je disais que c’est à c’est le lieu où fût crucifier le Christ. Or, personnellement ça venait du fait que je sois passé par le Séminaire St Paul de Mbalmayo en 1971. Et en tant que séminariste destiné à être Prêtre plus tard, même si je ne le suis pas devenu, ma vision relativement à cette émission était qu’en vert-rouge-jaune j’emmène les auditeurs jusqu’au sommet du mont Golgotha et que s’ils ne réussissent pas le challenge (gagner les lots), je les abats (je les crucifie). Bon, j’ai fini par opter pour « Safari » (en swahili veut dire Voyage), comme pour dire que je fais un voyage avec mes auditeurs entre 10h30 et 12h, et ce du Lundi à Vendredi sur la Fm 94.

On se souvient également vous avoir vu animer l’émission « Soir au village » à la télévision nationale mais pendant une très courte période ; qu’est-ce qui explique cela, n’y avait-il pas ou plus les moyens de production ?

Je vais déjà rappeler que j’ai présenté l’émission pendant trois ans. Je suis parti de là, j’avoue, je ne sais pas très bien pourquoi ; il est aussi vrai que je n’étais pas encore recruté à la Crtv, donc pour dire qu’il y avait quelques paramètres dont il n’est pas décent d’en parler ici.

Alors Mr Elanga Mballa, ou plutôt Diop , qu’en est-il du fil de votre actualité ?

Tout récemment j’ai présenté l’émission culturelle « Vendredi Show » à la télévision nationale, donc pour dire je suis en même temps un homme de télé et de radio, j’ai également un journal à caractère culturel mais la maladresse de certaines notabilités de la ville ( que se soit dans les affaires ou sur le plan culturel) fait que je n’ai nullement pas eu de soutien, du coup je n’ai sorti qu’un seul numéro mais je m’apprête à sortir le deuxième.

Et pour ce qui est de vos projets, que prévoyez-vous faire dans un futur proche?

Je parlais tantôt de mon journal, je compte le mettre aussi sur le net. Pour ce qui est de la radio je dirais qu’il me reste beaucoup de temps pour faire des choses, de grandes surtout, et je vais toujours créer, innover. J’ai également un projet de livre sur la biographie des artistes en trois volumes. A la jeune génération, je ne manquerai pas de dire qu’il faut être patient, se mettre à la collecte permanente de l’information, aller jusqu’au bout même dans les villages ; aujourd’hui nous sommes sous l’ère des NTIC, donc ils devraient aussi se orienter les recherches sur le net. Ayez comme qualités la modestie et la simplicité, et rapprochez-vous des anciens.

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