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Ghislain Ebang : « Je suis un communicateur dans le sens vrai du terme… »

Sous contrat avec la CRTV, le grand communicateur n’a pas eu le temps de souffler qu’il enchaînait déjà plateaux sur plateaux notamment celui de « Vendredi Show » ou encore « Tam Tam Week-end ». Il nous livre ses sentiments sur la musique camerounaise.

S’il fallait faire un commentaire personnel sur l’univers musical camerounais, que nous diriez-vous ?

C’est vrai que c’est une question qui préoccupe plus d’un, parce que la musique camerounaise doit être mise en question à un certain niveau ; il est connu de tous que les meilleurs instrumentistes dans le monde sont camerounais… donc je pense que le premier problème de la musique camerounaise, c’est son industrialisation au niveau local. C’est à partir de là que, véritablement si cela s’opère, nous aurons facilement séparé l’ivraie de la graine qui est forcement la bonne. Alors je crois que si nous n’avons pas entamé ce processus, nous resterons toujours dans cette « médiocrité » dans laquelle nous nous trouvons ; parce qu’il y a des talents, mais à côté de ces talents malheureusement il en existe de plus en plus de gens qui arrivent-là simplement pour l’aventure et je pense fermement que quand on va industrialiser véritablement le secteur, on ne verra plus de gens qui mettront de l’argent dans un truc foireux.

Comment y arriver concrètement Ghislain Ebang ?

Moi je pense que la politique doit être impulsée par ceux qui doivent le faire, ce n’est pas aux artistes de le faire… là nous aurons une musique camerounaise qui aujourd’hui serait à l’image d’autres musiques africaines que nous connaissons et qui marchent…

Donc pour vous une politique d’industrialisation serait la bienvenue, seulement ce n’est pas aux artistes de la mener ?

Non. Ceux qui doivent le faire sont là parmi nous. Nous devions aussi à notre niveau nous y impliqués d’une certaine façon.

Alors Ghislain Ebang, très connu du petit écran à travers notamment « Vendredi Show » ou encore « Tam Tam Week-end »…, mais il est aussi à rappeler que votre palmarès est d’autant plus illustratif ; pour ceux qui ont soif de vous connaître mieux…

Je pourrai même dire que s’ils ne me découvrent qu’aujourd’hui c’est un peu dommage (rire), parce que j’ai quand-même roulé ma bosse dans plusieurs pays africains et que le Cameroun n’est que la chute comme beaucoup le savent, sinon ceux qui me connaissent bien. Sinon, je dirais que le « moi » est haïssable, parler de soi a toujours été une chose que l’on n’apprécie pas beaucoup… mais puisque vous me posez la question, je voudrais que les gens s’en tiennent à ce que je leur donne à travers mes émissions parce que parler de mon cursus académique ici paraîtrait très prétentieux…

Pas toujours, vous savez…

D’accord, si vous le dites. Disons que s’il faille parler de mon cursus scolaire, j’en ai un « très » bon dans le domaine; je suis arrivé à un très bon niveau en tout cas. Pour le reste, je voudrais dire que je suis un communicateur ; quand je dis « communicateur » c’est dans le sens vrai du terme, pas comme on a l’habitude de le dire ici au Cameroun. A côté de ça j’ai une vie de famille équilibrée. Je ne me plains pas, j’ai une femme et des enfants… voilà quoi (rire).

Qu’avez-vous en tête de faire dans les jours prochains ?

Rire. C’est personnel, très personnel même, je ne voudrais pas m’aventurier à répondre à cette question ; pour le moment je travaille comme un professionnel, j’ai un contrat avec une maison qui s’appelle la CRTV et je m’en tiens d’abord à ça. Maintenant, s’il y a des projets, c’est d’abord mes projets… le moment venu vous les saurez tous. J’ajouterai qu’un homme sans projet, c’est un homme qui ne vit pas.

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