Funkis : « j’ai ouvert une école de musique au nom de Ekang Kilyomo… »

Outre ce nouvel album qui porte 15 titres et dans le quel Funkis démontre sa maturité non seulement dans la musique mais aussi dans la vie, le chanteur a également créé un espace de formation des jeunes dans tous les domaines de la musique « Ekang Kilyomo ». Il répond à nos questions.

C’est vrai que beaucoup ont encore à l’esprit le duo Funkis-Krotal, seulement il est à noter aussi que tu es avant tout un artiste musicien solo, justement tu serais même entrain de préparer un album ces temps-ci…

C’est exactement ça, je prépare actuellement mon album « la maturité » qui sortira d’ici trois mois, si tout se passe bien. Pour dire que je suis mature désormais. Ce sera un album de 15 titres.

Comment gères-tu ton quotidien quand tu n’es pas en studio ?

Je donne des cours de musique ; parce qu’il faut que les gens sachent que j’ai une école de musique depuis déjà du moins, depuis que je suis revenu d’Europe. J’ai crée cet espace déjà pour m’occuper, mais aussi pour aider tous mes frères camerounais.

Quel est le nom de cette école et combien des jeunes as-tu encadré jusqu’ici ?

« Ekang Kilyomo » c’est le nom et des jeunes, j’en ai encadré une cinquantaine l’année dernière ; bien sûr cette année l’effectif est allé grandissant.

Dans quels domaines exactement les formes-tu ?

Dans tous les domaines absolument, parce que je rappelle déjà que je suis guitariste-percussionniste-chanteur…

On parlait tout à l’heure de ton prochain album « la maturité » qui arrive bientôt, on t’a beaucoup vu en collaboration avec les artistes hip hop, est-ce qu’on retrouvera ce style à l’intérieur ?

Bien évidemment, il y aura du hip hop ; je note déjà que c’est mon 2^e album et j’ai tenu à y inclure du Hip Hop, ce n’est pas seulement parce que c’est un rythme que j’aime bien, mais c’est aussi parce qu’il n’était pas très présent dans le premier. Dans le premier on peut dire qu’il y avait un peu du hip hop, mais j’y ajoutais de la guitare afro. Les gens l’avait remarqué à peine, alors cette fois-ci vous aurez du hip hop à fond (rire).

Tu y travailles avec qui ?

Je précise déjà que ce projet je l’ai commencé depuis l’Europe avec pas mal de musiciens ; une fois de retour au pays, j’ai fait appel à Dark Janvier qui a à peu prés le même esprit que moi, Cyril Ngoumou, mon petit frère qui joue bien à la basse qui fait les Masters class avec Aladji Touré, j’ai aussi appelé Ebodé au clavier qui m’a beaucoup porté secours et beaucoup de filles aussi, sans oublier un guitariste que j’ai connu en Europe mais qui est venu s’installer ici définitivement.