Pointe-Noire au rythme du festival N’Sangu Ndji-Ndji

Ce sera l’occasion, à travers les différents messages des artistes, d’établir des vrais et fructueux espaces de réflexion pour la jeunesse africaine qui actuellement ne se reconnait que très peu dans les schémas programmés pour elle. Les jeunes, par leurs multiples actions en société, sont donc invités à communiquer avec les artistes, à les côtoyer avec leurs œuvres afin qu’une fois de plus, la culture, les arts, la musique incitent cette frange dynamique à s’interroger davantage sur le présent et l’avenir.

Lancée le 18 février dernier à l’Institut Français de Pointe-Noire par le spectacle de Lelu-Lelu, cette édition connaitra la participation de Lokua Kanza (RDC/France), Sia Tolno (Guinée), Prix Découvertes-Rfi 2011, Lexxus Légal et Waassa (RDC), Nelida (Guinée-Equatoriale), Lelu-Lelu, Etileine Kinga, Ecoma Gospel, Lionel Kombo 2 Bayonne, Grand Bassam et Biya Loukoyi (Congo). Achille Mouebo, Brice Mizingou et Christian Ouissyka (Congo) seront également de la fête.

La 8e édition va se tenir avec la configuration de 2011: le village du Festival dans un quartier populaire, le Stade-Tata-Loboko dans le 3e arrondissement, implication des populations et des acteurs sociaux œuvrant pour l’amélioration de conditions de vie. Outre ce stade, d’autres sites abriteront la manifestation. Il s’agit de l’Institut français de Pointe-Noire, l’Espace du Trentenaire et l’Espace Culturel Yaro.

Comme les précédentes éditions, celle-ci s’articulera autour des concerts, des conférences, des ateliers et la visite touristique. Ces grands axes de l’édition 2012 ont été présentés le 25 mai dernier à l’Institut français de Pointe-Noire par Pierre Claver Mabiala, directeur du festival, au cours d’une conférence de presse. A ses côtés, se trouvaient Eric Girard Miclet, directeur de l’Institut français de Pointe-Noire, et Corentin Blanco, le chargé à la production du festival, fraichement débarqué de France. A cette occasion, le programme officiel de la manifestation a été dévoilé.