Grace Decca : « Dans mon prochain album je chante pour le Seigneur… »

Vous étiez présente lors du récent échange du Mardi 8 Mai dernier entre S.E Madame le ministre des Arts et de la Culture et les différents artistes camerounais lié à la lutte contre la piraterie, le problème de la caisse d’affectation spéciale, et le règlement des questions de payement des redevances…

Oui je suis artiste et mes œuvres sont piratées comme c’est le cas chez la plupart de mes confrères présents à cette conférence ; C’est les mêmes difficultés que nous traversons tous, c’est la même préoccupation que nous avons, alors il était important que j’y assiste.

Qu’attendez-vous de cette assise ?

Simplement que l’on en retienne des résolutions, et que ces résolutions soient appliquées pour l’intérêt commun des artistes.

Selon vous quels seraient les vrais problèmes dont souffrent les artistes aujourd’hui ?

La piraterie…, la mauvaise gérance.

Cette rencontre a-telle sa raison d’être selon vous, si oui pourquoi ?

Parce que je trouve que cette démarche est nécessaire, cela est normal. Vous savez, quand on vit dans la maison avec ses parents, un enfant va toujours vers son père ou sa mère pour lui dire : « Voilà le souci que je vis ou que je traverse, etc. », et une fois que le parent a pris connaissance de ces problèmes, il essaye de trouver une sorte d’accalmie, un peu comme le fait Madame le ministre. Et si l’Etat à travers elle, a décidé de nous réunir autour de ces questions importantes pour nous autres artistes, c’est que quelque part il nous considère et a entendu nos cris. Je suis là aujourd’hui parce que j’estime que je ne peux pas avoir l’occasion d’être au bon endroit et au bon moment, et ne pas l’exploiter.

Sinon, comment se porte Grace Decca pour de nombreux fans qui vous redécouvrent sur culturebene ?

Eh bien Grace Decca se porte bien, par la grâce de Dieu (sourire).

Qu’est-ce qui fait votre actualité aujourd’hui ?

Je dois déjà dire que mon prochain album sort dans un futur très proche, un album de 13 titres où je chante pour le Seigneur.

Pour vous qui êtes certainement l’une des icônes de la musique camerounaise, pensez-vous aujourd’hui pouvoir aider les plus jeunes, si oui peut-on avoir des noms ?

Je vous répondrai en disant tout simplement qu’il faut d’abord les aimer ; quand on aime les gens on peut beaucoup faire pour eux.