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Tamara Tientcheu « Si je suis partie des Déballeurs, c’est pas pour rien…

Très jeunes pourtant, celle qui plutard sera connue comme l’épouse de Mitoumba dans la série télévisée Les Déballeurs, voulait à tout prix devenir journaliste, et peut-être actrice. La deuxième option s’offrira donc à elle, et elle ne lésinera sur aucun effort afin de  véritablement connaitre la gloire. L’actrice reviendra même sur les raisons de sa rupture avec ses ex compagnons de télé.

Il faut dire que c’est assez rare pour le public de vous voir sur le plancher, lui qui s’est habitué à vous regarder dans des séries télévisées notamment Les Déballeurs…, alors on a remarque lors de votre dernière représentation Confessions de femmes, que vous dénonciez les injustices dont sont victimes ces dernières ; cela a-t-il toujours été votre registre dans le théâtre ?

Le plus souvent, je dirais, mais pas tout le temps quand même. Je suis une femme, alors il est tout à fait normal que je puisse défendre la cause féminine, surtout que je comprends mieux leurs problèmes (des femmes).

Il faut rappeler que c’est le comédien Wakeu Fogaing qui signe le texte de cette pièce…, d’où vous connaissez-vous et qu’est-ce qui a été à l’origine de votre collaboration ?

Wakeu je l’ai connu ça va faire maintenant une dizaine d’années et un moment donné, j’avais compris qu’il fallait que je travaille seule, quitte à ce que l’on m’écrive un texte mais que je joue seule ; Voilà comment je vais vers Wakeu, qui par la suite va accepter d’écrire un texte pour moi. C’est ainsi qu’un jour il m’appelle et me dit « Ecoutes Tamara, je viens d’écrire un texte, c’est Confessions de femmes, veux-tu le lire ? ». Alors je l’ai lu et je l’ai trouvé fort intéressant, mais je lui ai suggéré que je ne le jouerai pas seule car le texte parlait de plusieurs femmes. J’en ai également fait part à Eric Delphin qui avait lui aussi lu le texte, et nous avons décidé d’un commun accord d’inviter Beky Beh et Corine Josiane Kameni à se joindre à nous.

Pourquoi avoir choisit d’être comédienne ?

Rire. Je vais certainement vous surprendre, mais quand j’étais jeune mon rêve était d’être journaliste comme vous. D’ailleurs je disais toujours à mon père « Papa papa, je voudrais être journaliste, si c’est pas le cas je serai actrice… » Parce que je veux être vue, que ce soit à travers le petit écran…, sur le plateau…, et c’est cette envie qui m’a poussé à aller à la rencontre des professionnels du domaine à Douala, et c’est comme ça que je me forme dans le tas, ce qui m’a permis d’acquérir beaucoup de connaissances, et voilà, je suis là aujourd’hui.

Ça va faire un bout, que l’on ne vous a pas vu apparaitre sur le petit écran, avez-vous d’autres projets ?

Oui, je suis en plein dans la préparation de mon film, tellement de gens me demandaient « Pourquoi ne ferais-tu pas de films, tout le monde en fait de nos jours… » Alors je me suis lancée, encore qu’une grande sœur comme Josephine Ndagnou qui a fait pas mal de bonnes choses dans le domaine à un moment, s’était un peu retirée pour par la suite revenir en force avec son film Paris à tout prix, voilà pourquoi j’ai moi aussi voulu prendre tout mon temps pour réaliser ce gros projet. Donc en gros, avant la fin de cette année je crois pouvoir réaliser deux films, le premier dont j’hésite encore sur le titre soit Cœur brisé soit Rendez-moi mon mari sortira d’ici le mois de Mai s’il plaît à Dieu, et le second, La triade, sortira en R.C.A en Centrafrique d’ici Novembre.

Permettez-moi de vous poser cette question, qui certainement intéresserait les camerounais qui vous liront… quels sont vos rapports aujourd’hui avec les autres acteurs de la série Les déballeurs et quelle a été la raison de votre départ ?

Nous avons de très bons rapports, sans problème ; quand on peut se dire bonjour on se dit bonjour, mais vraiment on est plus ensemble. On a essayé à un moment donné de se remettre ensemble, tellement le public le réclamait…ayant remarqué que je ne jouait plus et tout…Bon, on a essayé de s’asseoir ensemble afin de reprendre le travail, mais après, une fois que je suis rentrée de mon voyage j’ai pas trop compris ce qui s’était passé, j’ai juste constaté qu’ils avaient tourné sans moi…Et puis vous savez…, quand on ne se sent plus à l’aise dans un groupe vaudrait mieux partir.

Peut-être n’avaient-ils pas digéré votre départ…

Oui, mais je ne suis pas partis pour rien…On ne va pas entrer dans ces détails de toutes façons. Rire 

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