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Encore accusé de plagiat, Mani Bella défend son fils Happy d’Efoulan

Depuis quelques heure, Soldat Doso A.K.A Happy d’Efoulan est de nouveau au cœur d’un débat : le plagiat. En effet, alors que le jeune artiste mbolé a diffusé un bout de son prochain single « Mama », l’artiste Chimène Ngoly a aussitôt pointé un doigt accusateur sur Happy. Elle envisage même de traîner devant les tribunaux, s’il n’arrête pas la promotion de ce single.

Ce n’est ni la première, ni la deuxième fois que Happy est accusé de plagiat. En effet depuis le début de sa carrière le jeune mboleyeur est connu comme celui qui « pique » toujours chez les autres. On se souvient de la sortie de son titre phare « tchapeu tchapeu » revendiqué par le groupe des kan kan boys. Puis, « la joie du mbolé » par le  jeune artiste mbolé Plasma.

Cette fois-ci, c’est l’artiste Chimène Ngoly qui vient de tirer la sonnette d’alerte. Chimène considère que sa chanson « Mama » intitulé « Bakala », ce titre éponyme de son premier album sorti en 2004, dont le rythme nous ramène dans la forêt profonde des pygmées, est trop proche de celui qu’a partagé Happy.

« Je prie le petit Happy d’Efoulan d’interrompre toute communication sur la reprise de mon œuvre « bakala (ma’a eh), dernier avertissement, ensuite nous allons entamer une procédure judiciaire » a-t-elle écrit via Twitter. Le message assez grave a interpellé la « mère » de Happy, Mani Bella qui a frappé le poing sur la table.

« À un moment je dis stop ! Vous allez rapidement laisser ce petit garçon de Happy D’Efoulan en paix ! Ça commence franchement à être ridicule ! C’est même quoi cette manière honteuse de toujours vouloir nuire à l’évolution de nos jeunes frères et sœurs ? À cause d’une mélodie similaire à une chanson sortie il y a de nombreuses années dans son nouveau titre vous menacez de porter plainte ? Un enfant que vous pouvez mettre au monde ? Entre eux les jeunes je peux comprendre mais quand même ! Une petite mélodie d’une œuvre de je ne sais combien de décennies ?

Donc si je comprends bien un jeune artiste camerounais ne peut pas naturellement faire un clin d’œil à une ancienne mélodie dans son projet ? Je dis hein, certains artistes camerounais, qu’est-ce qui vous arrive même ? C’est toujours le manque de droits d’auteur qui nous rend bizarre comme ça ? Au lieu de se sentir honoré de voir un enfant qui remet en valeur indirectement une de vos œuvres oubliées vous décidez de le traîner devant les tribunaux ? Combien de mélodies camerounaises certains artistes étrangers utilisent sans que personne ne bronche ?

Jusqu’à vous dansez et félicitez souvent ces artistes d’ailleurs pour ces reprises ! Parce qu’il est camerounais ? Arrêtez ça très vite ! Ça n’honore personne cette destruction inutile de l’art camerounais ! Laissez les enfants faire des mix et des remix de certaines œuvres anciennes à leurs guises tant que ça élève les sonorités du Cameroun.  Happy est mon fils. Je ne le lâcherai pas. Et celui ou celle qui touche à son art m’a touché.

Portez plainte. Et je me mêlerai volontiers et personnellement de ce problème. Même par force vous allez arrêter la sorcellerie et vous allez apprendre à soutenir les jeunes enfants de ce pays ! Trop c’est trop ! Vous ne ferez rien à ce garçon. Rien. Combien de ndombolo écoutons-nous avec les mêmes mélodies ? Combien de coupé décalé écoutons-nous avec les mêmes animations ? Arrêtez ça dis donc ! Il a fait la dédicace à l’artiste dans la chanson en signe de respect et de reconnaissance. Merci.

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Danielle NGONO

Rédactrice chez Declik Group

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