Mais c’est véritablement en 98 qu’il s’y lance professionnellement, s’inspirant des aînés comme Jean Miché Kankan, Jimmy Biyong ou encore Kouokam Narcisse. Canto va tout de même reconnaitre qu’il ne serait où il est aujourd’hui, sans le parrainage de Tonton Casserol à qui il doit toute sa carrière.
D’où vous vient l’envie de vous lancer dans l’humour ?
Rire. C’est depuis mon jeune âge, l’humour et la comédie me passionnaient, j’ai dû m’inspirer des grands comme Jimmy Biyong, Kouokam Narcisse, Jean Miché Kankan… c’est vrai que je ne voulais pas en faire une profession, mais à mesure que le virus me gagnait, j’ai fini par m’y faire. Je ne cesserai de dire merci à ce grand-frère qui m’a donné ma chance d’évoluer dans le milieu de manière professionnelle en la personne de Tonton Casserol. C’est lui qui m’a tenu la main. Et lui serait éternellement reconnaissant, car je lui dois toute ma carrière artistique.
Vous avez été quelques fois plébiscité à l’international, comment avez-vous vécu ces expériences là ?
Très bien, vous savez, c’est toujours enrichissant de découvrir et d’apprendre ce qui vient d’ailleurs, d’autres cultures. C’est vrai que je n’ai jamais eu à prester en Europe, mais je compte un jour réaliser ce rêve car je pense c’est la concrétisation de la carrière de tout artiste que de devoir aller aussi loin que possible. Sinon, j’ai fait quelques pays dans le continent à l’instar de la RCA, le Tchad et d’autres pays frontaliers.
Est-ce facile, l’humour ?
Merci de m’avoir posé cette question sur le métier que l’on fait. Vous savez, il y en a qui nous voient derrière le micro entrain de faire rigoler le public, pour eux ça semble facile. L’humour, franchement je vous dis est plus difficile que de faire la musique, car la musique se compose au studio et les idées peuvent émaner des sons ou d’une inspiration collective ; or l’humour t’oblige à être très créatif, à être inspiré à tout moment et en humour il n’existe pas de playback, il faut toujours le faire en live. Donc faut pouvoir maîtriser, gérer une scène et savoir s’imposer. Alors si vous ne débordez pas d’inspiration en tant qu’humoriste, c’est très problématique. Donc comme pour vous dire que c’est un métier à respecter, un métier compliqué et que les gens arrêtent de croire qu’il n’est réservé qu’à ceux qui n’ont rien trouvé à faire.
Vos textes sont-ils préparés ou beaucoup plus improvisés ?
C’est vrai que l’on improvise beaucoup selon le dénouement du spectacle, mais il est préparé à l’avance.
Vous est-il déjà arrivé d’avoir un trou de mémoire lors d’une prestation ?
Oui, comme dans tout métier il arrive des moments où l’on est en méforme ; maintenant, l’avantage que nous autres avons, c’est que quand on a atteint une certaine classe, même les erreurs font rire, c’est ça le professionnalisme.
Où en êtes-vous aujourd’hui avec votre carrière ?
Présentement je suis entrain de préparer mon One Man Show, ainsi qu’une série qui sera diffusée durant toute une année, elle comportera 52 épisodes. C’est vrai que beaucoup me trouvent un peu rare ces derniers temps, mais quand on prépare quelque de sérieux, on se doit d’y consacrer tout son temps. Les bonnes choses arrivent en tout cas. Il est à noter que la série s’intitule « le prix à payer », elle parle perfidie, de la méchanceté de l’homme, bref je garde la surprise pour la suite.
Bonne chance à vous Canto Le Phénomène …
Rire. Merci à culturebene pour le gros boulot, il faut dire vous êtes une tribune sur la quelle chaque artiste voudrait compter pour sa survie.
Commentaires
0 commentaires
Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux:
INSTAGRAM: https://instagram.com/culturebeneofficielFACEBOOK: https://www.facebook.com/culturebene
TWITTER: https://twitter.com/culturebene
EMAIL: culturebene@declikgroup.com