Les enseignants formés à l’ENIET racontent leur calvaire…

Le collectif des IETP non intégrés du Cameroun « On a trop attendu(OTA) tient à informer l’opinion publique nationale et internationale du traitement inhumain que subissent les enseignants sortant des ENIET du Cameroun.

Dans un témoignage partagé sur la page Facebook du lanceur d’alerte Boris Bertolt, les enseignants sortant des ENIET du Cameroun à travers leur collectif « On a trop attenu » (OTA), racontent leur calvaire.

« Nous sommes formés par le gouvernement et nous sommes abandonné par celui-ci. La pension d’un IETP coût 75000f et plus par an contrairement aux autres écoles normales du même pays. L’état nous forme et nous abandonne pourtant le décret 80/195 du 9 juin 1980 et le décret 2000 garantit notre intégration à la fonction publique dès l’entrée en formation et nous assure une bourse pendant notre formation », peut-on lire.

« Nous prions le gouvernement camerounais de lancer un regard particulier sur le sort des lauréats de l’ENIET en appliquant le décret 80/195 du 09 juin 1980 et le décret 2000. Le gouvernement au lieu de prendre en considération nos revendications choisi plutôt les syndicats satellites pour freiner ce que nous revendiquons. Nous commençons déjà à nous interroger si c’est pris d’otage? L’état du Cameroun joue-t-elle avec l’avenir des IETP? Pourquoi accepter vous nous formé si la plupart de nous serons abandonné et rejeté ? L’état forme-t-il juste pour remplir les caisses ? Le décret 80/195 du 09 juin 1980 et le décret 2000 sont-ils un Fake New créés par l’état ? », S’interroge le collectif OTA

Et pour conclure, le collectif des enseignants sortis de l’ENIET demande que justice soit rendu pour toutes les souffrances que ces enseignants subissent. « Nous pensons que l’état nous formé juste pour remplir les caisses, que l’état joue beaucoup avec nos vies et informons l’opinion nationale et internationale que justice soit faite : Justice pour le chômage dans lequel le gouvernement nous a plongés ; Justice pour le non-respect des lois et décrets par le régime en place ; Justice pour le traitement inhumain des enseignants sortant des ENIET du Cameroun ; justice pour nos parents, frère, sœur fatigué du soit disant triste test de recrutement et donc l’âge à dépasser; Justice pour les membres du gouvernement qui prennent nos dossiers avec la main gauche. Justice pour Hamidou. »

On espère que comme pour le collectif des enseignants du secondaire « On a Trop Supporté », ceux formés à l’ENIET seront aussi entendus.