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Plateau Danse : Fatou Cissé (Sénégal) & Maman Sani (Niger) se sont produits en spectacle à l’Ifc Yaoundé

Honneur aux femmes, a-t-on dit…, et c’est Fatou Cissé qui ouvre la danse pour ainsi dire, avec Regarde moi encore, ou les gestes qui parlent. Le silence  gagne alors la salle dès son entrée sur scène. Assise sur une chaise, elle lancera vers le public un regard vide, contemplatif à la limite,  puis enchaînera les gestes et les poses qui traduiraient une affirmation de la femme face aux regards incompris comme nous le vivons dans nos sociétés africaines. En effet, à travers une chorégraphie non cadencée et quelques mouvements qui se succéderont à mesure que la prestation évoluait, Fatou Cissé revendiquerait l’émulation ou plutôt l’émancipation de la femme africaine et sénégalaise en particulier. Même si d’aucuns la jugeraient de pécore, Fatou poursuit son combat contre la discrimination liée aux sexes, et ses allés et venus répétés déplaçant la chaise d’un bout à l’autre traduiraient à suffisance ce ras-le-bol.

Maman Sani fera son entrée juste après avec  la danse contemporaine. A travers Tout n’est pas perdu, le nigérien nous plongera dans les fragments de sa vie, non sans évoquer sa condition humaine et son état permanent de prisonnier dont il est sujet. Une expression corporelle très enlevée, où Maman nous dressera un état des lieux sans concession du monde carcéral dans lequel nous vivons, lié aux dualités intérieures dont nous faisons l’objet entre incompréhension et problèmes de communication, faisant de nous d’éternels indécis.

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