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Paulin Bertrand Bidzogo : « Au fil des éditions nous allons plutôt crescendo… »

Nous sommes allés recueillir les propos du président de cette association et co-promoteur du projet Mango Night, Paulin Bidzogo. C’était pendant l’atelier vendredi 24 février qui précède la soirée Mango Night.

Du point de vue organisationnel, quelle est la constitution de votre équipe ?

Déjà nous avons une équipe de bénévoles qui nous suivent depuis pas mal de temps, on a à la communication Annie Laure, je suis co-promoteur de l’association et joue un rôle administratif c’est-à-dire tout ce qui est prise de contacts, montage de dossiers, suivi de tous les accords qu’on peut avoir avec des agences et institutions partenaires, biensûr la promotrice c’est Corry Denguemo, le reste de l’équipe vous sera présenté au fil du temps.

D’où vous vient l’idée de mettre en place cette association ?

Déjà c’est par amour pour l’art et c’était fort d’un constat selon lequel beaucoup de jeunes se lançaient dans la carrière artistique sans fondamentaux, voulant beaucoup plus imiter ce qu’ils voient à la télé ou qu’ils entendent à la radio. Nous voulions nous poser comme étant l’une des alternatives, donc un tremplin pour les accompagner. Donc nous sommes surtout là dans une optique d’accompagnement et non en donneurs de leçons, les mettre en connexion avec les professionnels du milieu pour justement améliorer la qualité de production qu’on a sur la scène artistique.

Comment s’est faite votre connexion avec l’IFC, les avez-vous sollicités pour un accompagnement ou les réalités que traversent la plupart d’initiatives artistiques ?

A vrai dire, c’est plutôt l’IFC qui nous a sollicités. Nous travaillions dans un espace culturel de la place et le projet ayant attiré leur attention, l’IFC nous avait contactés dans une optique de développement bien évidemment, pour produire nos événements Mango Night. C’est vrai que pour nous c’est un gros soulagement parce que produire un tel événement est très coûteux et leur participation est énorme parce que nous bénéficions des infrastructures avec  tout ce que cela comporte, équipements et logistique. C’est un grand appui, mais nous n’allons jamais cesser d’inviter d’autres partenaires à se joindre à nous et à développer ce projet.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez en ce moment même ?

Déjà je dirais que jusqu’ici nous avons produit sur scène à 80% des artistes venant de Yaoundé, pourtant notre prétention est de mettre en avant un grand nombre d’artistes émergeant du pays. C’est vrai que par des mécènes, jusqu’ici on a pu faire quelques artistes qui nous arrivaient du Benin, de la Centrafrique, du Gabon… parce que notre objectif est aussi d’étendre ce projet à l’international, mais nous aimerions d’abord l’établir sur le plan national puis sur le plan sous-régional. Le premier défi serait donc d’accueillir davantage d’artistes venant du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest.

Il y’a cette évolution quand même…

Biensûr, déjà sur le plan artistique plusieurs artistes qui sont passés par Mango Night ont pu voir leur carrière décoller à l’instar de just Woân…, ils sont nombreux en tout cas.

Y’aurait-il une particularité en terme d’innovation pour cette 11e édition ?

Disons que le plus dur c’est d’être constant. Et au fil des éditions, nous allons crescendo apportant un plus à chaque fois. Nous espérons dans quelques temps quitter d’événement grand public à festival grand public.

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