Dans une interview accordée à Brut Cote d’Ivoire, Marème Dial de la série « Maitresse d’un homme marié » a parlé de sa période de dépression et de son état actuel.
Il y a plusieurs mois, plus précisément en avril 2022, la talentueuse actrice sénégalaise Halima Gadji publiait des messages et vidéos injurieuses avec des propos violents qui choquaient certains et inquiétaient d’autres.
La jeune femme a fait des révélations qui jusqu’aujourd’hui laissent bouche bée. Dans un post par exemple, elle avait déclaré avoir été violée. Si certains l’ont traité de « folle », d’autres ont vite compris qu’elle souffrait de dépression.
« J’ai fait un burn out, une grosse dépression. Je pense que c’est arrivé à bon nombre de personnes, pour moi, ça été vu, voilà, je ne vais pas m’excuser d’être malade ; mais je voudrais dire aux gens qui se sont inquiétés que je vais bien et aujourd’hui, je prends un nouveau départ », a déclaré Halima au micro de Brut Cote d’Ivoire.
Nous sommes en octobre, du temps a passé, Halima rassure qu’elle va beaucoup mieux. « Je vais beaucoup mieux. J’ai été interné en psychiatrie, je suis un psychologue. Aujourd’hui j’ai arrêté les traitements donc c’est comme si je renais de mes cendres. J’ai vu à quel point les gens m’ont soutenu et ça m’a permis de savoir que les gens n’étaient pas seulement attachés à mon personnage, mais à ma personne. Et aujourd’hui grâce à ces gens je me suis relevée et j’essaie de persévérer… », A-t-elle raconté.
Halima Gadji révèle alors qu’elle souffre de santé mentale depuis l’enfance, de par la violence qu’elle a subie à l’école. Le fait de vouloir devenir actrice était donc pour elle un moyen de se protéger et de pouvoir porter un autre personnage que sa personne.
Par la grâce de Dieu, Halima Gadji va déjà bien. Aujourd’hui, elle est à l’affiche de la série « Le Futur est à nous », produite par Canal+. Nous lui souhaitons le meilleur dans la suite de ses entreprises.
Notons que, la problématique de la santé mentale est prise à la légère dans les pays africains. Ils sont moqués, vilipendés, traités de fous ou de folles, parfois écartés de la société ceux-là qui en souffrent. Est-ce de l’ignorance ou juste que l’Homme a perdu son humanité ?
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