Bonjour Sally Nyolo, merci d’accorder cette interview à culturebene.com. On vous a vu prester à la 6e édition de Yaoundé en fête (Ya-Fé), comment avez-vous trouvé le public de Yaoundé ?
Le public à Yaoundé était en demande…
Il faut le dire, ça fait bien longtemps qu’on ne vous avez pas vu en spectacle à Yaoundé, A quoi cela est dû ? Pourquoi cette longue absence ?
On ne m’a pas proposé de venir jouer à Yaoundé. Quand on me le propose, je n’hésite pas à venir. Encore faut-il trouver de bonne conditions de live…
Comment se porte « LA NUIT A FEBE », votre dernier album sorti il y’a quelques mois ?
«La Nuit à Fébé» a été classé par Les Inrockuptibles comme l’un des meilleurs albums World sortis en 2011.
On est habitué à vous entendre chanter en langue Eton, mais dans cet album vous avez pris la liberté de chanter en français et en anglais. Pourquoi ce choix ?
Je n’ai pas toujours chanté en Eton… Je vous ai même plutôt habitué à m’entendre chanter en plusieurs langues. Je n’ai fait que continuer…
Vous quittez le Cameroun votre terre natale à l’âge de 13 ans pour vous installer en France. Quelque chose attire quand même mon attention, après tant d’années passées en occident, vous êtes toujours restée la même : africaine et traditionnelle (vous avez votre accent africain, vous vous habillez en africaine)…
Je ne pense pas que mes tenues sur scènes soient typiquement africaines. Ce sont plutôt des voyages, des croisement de matières et de mondes. De la même façon, je ne peux pas dire que je fais de la musique traditionnelle. C’est une recherche à partir de toutes les influences que j’ai croisées dans mon parcours. Et surtout une interprétation personnelle.
Vous avez reçu en 1997 le prix découverte RFI avec l’album « Tribu », album qui s’est vendu à 300.000 exemplaires donc 100.000 aux Etats Unis. Qu’est-ce que ce prix a apporté à votre carrière ?
Ça a surtout apporté une large diffusion dans le monde à travers RFI.
Quel regard portez-vous sur la musique camerounaise en général et le Bikutsi en Particulier ?
La musique camerounaise est en évolution. Le Bikutsi est toujours en construction. C’est bien que les jeunes continuent à s’y intéresser. Il faudrait plus d’audace pour sortir des sentiers battus..
Dans les années 90, vous avez travaillé avec la rappeuse française d’origine camerounaise (Princess Erika) et il n y’a pas très longtemps vous avez collaboré avec le rappeur Gabonais Lord Ekomy Ndong, aujourd’hui, Sally Nyolo est-elle prête à collaborer avec les rappeurs camerounais ?
Bien sûr, je collaborerais avec plaisir avec des rappeurs du Cameroun.
A quand une tournée camerounaise pour Sally Nyolo ?
Je sais que le public est en demande. J’attends des propositions de concerts : avis aux organisateurs sérieux…
Si vous avez des conseils à prodiguer aux jeunes qui veulent suivre vos pas, qu’est-ce que vous pouvez leur dire ?
La musique n’est pas un métier, mais une passion. Il faut être sûr d’être bien habité par elle et ne pas baisser les bras quand on a suivi ses voies. Et toujours faire ce qu’on a envie de faire.
Questionnaire de Proust
Votre plat préféré ? Il y a tellement de bons plats… ! Je suis gourmande donc je n’aime pas qu’un seul plat. Les mets restent encore mes 4 étoiles !!!
La personne qui vous a le plus marqué ? Mes parents, sans aucun doute…
Votre personnage historique ? Nelson Mandela est un beau personnage de l’histoire africaine.
Votre signe astrologique ? Verseau
Votre principale qualité ? A d’autres de le dire… je suis mal placée pour me juger !
Votre principal défaut ? A d’autres de le dire…
La faute que vous ne supportez pas ? L’intolérance
Votre meilleur souvenir ? Il y en a beaucoup, des bons souvenirs ! Et c’est souvent sur scène.
Clip "Toi et Moi"
Commentaires
0 commentaires
Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux:
INSTAGRAM: https://instagram.com/culturebeneofficiel 
FACEBOOK: https://www.facebook.com/culturebene 
TWITTER: https://twitter.com/culturebene 
EMAIL: culturebene@declikgroup.com
