André Manga est l’un des dix meilleurs bassistes du monde, qui sont tous des Camerounais, peut-on s’accorder avec le journaliste François Bingono Bingono, l’ethnomusicologue qui a procédé à un rite initiatique, dans l’optique de bénir André Manga, venu présenter son nouvel album intitulé « Voyages ». Un véritable voyage dans le répertoire à succès de la musique camerounaise et internationale que le bassiste a décidé de revisiter en douze étapes. « C’est vrai que ce n’est pas la musique des boîtes de nuit, que ce n’est pas une musique dansante. Mais, des gens avec qui je travaille aimeraient savoir d’où je viens. J’ai donc travaillé sur des succès qui ont marqué notre enfance », a expliqué André Manga, qui, selon François Bingono Bingono, a fait de « l’intertextualisation » en reprenant des succès d’hier.
Question de justifier l’absence de créativité dans cet album, qui intervient 13 ans après le dernier ? André Manga le justifie par de multiples tournées à travers le monde. Lui qui accompagne depuis des décennies des musiciens de renommée mondiale à l’instar de Manu Dibango, Paul Simon, Angélique Kidjo, Boyz II Men, King Sunny Adey, etc. Une expérience qui lui permet d’écouter son nouvel album avec délicatesse. Le « Soul makossa » de Manu Dibango, « human nature » de maichael Jackson ou « Kaélé » d’Archangelo de Moneko ou « Sophie » de Dina Bell produisent des émotions autres que les versions originales. Elles sont très influencées par la guitare bass d’André Manga, qui veut servir d’exemple pour la jeune génération.
Et cet opus constitue « le premier travail de ce qui deviendra une série d’albums qui englobe la somme des expériences musicales avec des artistes du monde entier, des révélations et des leçons d’une vie durant à faire de la musique avec des artistes du monde entier », prévient cet artistes, qui allie les culture de la forêt et celle du littoral. D’ailleurs, bien que son père soit Duala, André Manga veut que son nom soit prononcé comme chez les Béti car son homonyme est de cette région du Cameroun. Ses confrères bassistes camerounais ont plusieurs albums dans les bacs à l’instar de Vicky Edimo, Francis Mbappé, Etienne Mbappé, Richard Bona, Guy Nsangué, Noël Ekwabi, Ntumba Minka, Jean Dikoto Mandengue, Aladji Touré, Armand Sabal Lecco (juste musicien) ou Alexis Prigas Dikongué. Et pour réaliser cet album qui apparaît comme un véritable bouquet, André Manga, qui lui-même surfe entre sa guitare bass et, les percussions et la programmation, s’est allié les services des noms bien connus de la musique camerounaise à l’instar de Valérie Belinga et Mireille Atangana pour soutenir les chœurs dans les douze chansons qu’il propose.
source: camerpress.net
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