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Affaire Mendomo : voici ce que l’on sait

Depuis quelques jours, c’est l’histoire rocambolesque qui défraie la chronique. Une femme a été prise en flagrant délit d’adultère avec son amant. Ce qui a suivi est juste horrible.

Dame Mendomo puisqu’il s’agit d’elle trompait visiblement son conjoint planteur, avec un voisin. Alors que les deux amants ont été surpris dans une position inconfortable, l’époux a contraint sa femme et son amant de continuer l’acte sexuel tandis qu’il filmait.

Dans la vidéo qui fait actuellement le tour de a toile le mari conçu, a blessé son rival à l’aide d’une arme blanche. C’est donc dans un bain de sang, les pleurs de dame Mendomo et les supplications de l’amant qu’il leur a demandé de continuer leur ‘’sale besoigne’’.

Sur la toile, les avis sont partagés. Certains apportent leur soutien au mari cocu tout en condamnant dame Mendomo. D’autres trouvent que les trois protagonistes sont tous fautifs. D’abord la femme qui trompe son mari de surcroit sur leur lit conjugal. Ensuite l’amant qui a le courage de monter sur une femme mariée en plus sur son lit conjugal. Et que dire du mari qui a laissé sa colère prendre le dessus. Il aurait pu commettre l’irréparable et gâcher totalement sa vie.

Voici ce que dit la loi à propos de l’adultère

Selon le code pénal camerounais, est punie d’un emprisonnement de deux mois à six mois ou d’une amende de 25.000 à 100.000 francs la femme mariée qui a des rapports sexuels avec un autre que son mari. Est puni des peines prévues à l’alinéa ci-dessus, le mari qui a des rapports sexuels avec d’autres femmes que son ou ses épouses.

Toutefois, la preuve de l’existence de la polygamie incombe au mari. (3) La poursuite ne peut être engagée que sur plainte du conjoint offensé. (4) La connivence ou le pardon du conjoint offensé empêche ou arrête toute poursuite. (5) Le conjoint offensé peut arrêter l’effet de la condamnation prononcée contre l’autre conjoint, en acceptant de poursuivre ou de reprendre la vie commune.

Ce que dit la loi sur la diffusion de la nudité sans le consentement des concernés

La loi du 21 décembre 2010, relative à la cybersécurité et la cybercriminalité stipule en son Article 74 : est puni d’un emprisonnement de un (01) à deux (02) ans et d’une amende de 1.000.000 (un million) à 5.000.000 (cinq millions) F CFA,  quiconque, au moyen d’un procédé quelconque porte atteinte à l’intimité de la  vie privée d’autrui en fixant, enregistrant ou transmettant, sans le  consentement de leur auteur, les données électroniques ayant un caractère  privé ou confidentiel.

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Danielle NGONO

Rédactrice chez Declik Group

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