Dans une interview, l’homme qui tape les gens pour vivre renseigne qu’il a été éduqué par la vie. Car à force de tomber et de se relever, il a beaucoup appris.
Arrivé en France de manière illégale en 2013, Francis Ngannou affronte aujourd’hui les plus grands combattants que ce soit de MMA ou de boxe. Le Camerounais vit désormais de son sport.
Né dans un foyer modeste. Dès le bas âge, les contraintes de la vie l’ont poussé à assumer très tôt des responsabilités que des enfants de son âge n’auraient pas assumées. « J’avais 10 ans quand j’ai commencé à travailler… Après avoir quitté ma maison, je suis allé chez ma grand-mère. Nous devions travailler pour acheter de l’huile et de la nourriture… » se rappelle le Predator.
Par la suite, il a travaillé dans les mines jusqu’à l’âge de 17 ans. Plus tard, le jeune Camerounais décide de s’expatrier en Europe en traversant le désert du Sahara, puis la mer Méditerranée, pour atteindre l’Europe. Arrivé en France, il ne renonce pas à l’idée de pratiquer la boxe et finira par faire carrière en MMA. Francis Ngannou se fait remarquer dans la cage par la puissance de ses coups de poing.
Il y’a quelques jours, Francis N’Gannou a mis sur le tapis, aux yeux du monde, le plus grand boxeur du monde, Tyson Fury. Et pour arriver au sommet, le boxeur camerounais n’a pas eu besoin de faire de longues études. La vie s’est chargée de l’éduquer.
« Je ne suis pas allé à l’école, je n’ai pas fait des grandes études, mais la vie s’est chargé de m’éduquer. Elle m’a renversé à plusieurs fois, je me suis plains, je me suis lamenté, mais en fin de compte, je me suis rendu compte au final que j’ai eu la meilleure éducation, la meilleure formation parce que j’ai appris à me relever… », a déclaré le Predator.
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