Une interview de Francis N’Gannou divise l’opinion

Depuis quelques jours, une interview du champion de The Predator fait le tour du web, suscitant diverses réactions. En effet, pour avoir critiqué les médias camerounais, Francis N’Gannou est au cœur de tous les débats.

Dans l’interview en question, Francis N’gannou commence par souligner qu’il refuse d’être utilisé comme une pierre de lance pour critiquer d’autres combattants. Il a cependant clarifié qu’il n’a rien contre la presse camerounaise en général. « Je refuse d’être la pierre que les médias utilisent pour jeter sur les autres combattants. Je m’explique… Pourquoi ?? Parce que je n’ai rien contre la presse! Localement il faut reconnaître qu’on on a un problème de communication parce que la presse Camerounaise a beaucoup de travail à faire pour avancer. Faisons un ménage en interne pour dire les choses qui ne marchent pas! Il y’a un problème avec la presse Camerounaise qui ne marche pas! »

Toutefois, il reconnaît qu’il existe un problème de communication au niveau local, pointant du doigt la presse camerounaise qui, selon lui, a besoin d’effectuer un sérieux travail interne pour progresser. Il appelle à un examen approfondi des aspects qui ne fonctionnent pas dans le but d’apporter des améliorations.

Le boxeur camerounais a ensuite expliqué que son actuelle notoriété médiatique découle de son statut de champion, soulignant que la presse camerounaise a parfois des méthodes peu recommandées, faisant référence à des pratiques parfois sensationnalistes ou controversées. Il insiste sur le fait qu’il n’a aucun ressentiment envers quiconque, mais souhaite simplement que la presse locale s’améliore pour devenir la meilleure possible. « Aujourd’hui on parle de moi parce-que je suis champion ! Hier je n’étais pas champion et on connait le fonctionnement de la presse Camerounaise qui a des méthodes très peu recommandées. C’est la vérité hein, moi je n’ai rien contre personne !!! Moi je veux que notre presse soit la meilleure presse, je veux qu’on prenne le devant de toute chose, de la communication. »

De fait, il a évoqué la nécessité d’une réparation, soulignant qu’il faut comprendre si certains individus ne se sentent pas à l’aise de s’adresser à la presse en raison des problèmes existants. Et de précisé qu’il a accepté cette interview non pas pour la presse en soi, mais parce qu’il considère qu’il a l’obligation de communiquer avec les Camerounais. Il souhaite mettre en avant l’importance de prendre l’initiative en matière de communication et de placer le pays en première ligne dans ce domaine.

Une sortie que certains n’apprécient pas, le traitant « d’orgueilleux. » Francis a-t-il mal parlé ?