Il a l’expression facile. Le sens de l’humour et l’esprit d’ouverture. Le respect, le travail et la rigueur des valeurs qui le caractérise. La formation des jeunes, un des nombreux chantiers qui l’attire. Hassan Kassi Kouyaté est un artiste pluridimensionnel. Né en 1964 au Burkina – Faso, au sein d’une famille d’artistes, son talent est inné. A la fois conteur, musicien, comédien, danseur et metteur en scène, il est infatigable. Avant de poser ses valises dans sa propre compagnie Deux Temps Trois mouvements, crée en 1998 et basée en France, il a joué dans plusieurs compagnies africaines et européennes. Formateur à l’EPSAD, de Lille, au burkina – Faso, au sein du centre la maison de la parole, Centre Régional des Arts du Récit et de la littérature pour L’Afrique de l’Ouest. Il est l’initiateur du festival international de conte, musique et danse. En abrégé YELEEN. Toutefois, malgré son succès sans précédent, la rencontre avec son destin n’a pas été aisée. Car, il a fallu attendre l’obtention de son baccalauréat, pour mettre le cap en France, afin d’y faire les études de commerce. Une fois arrivée, il rejoint son père Sotigui Kouyate, comédien travaillant aux cotés de Peter Brook, dans le célèbre théâtre des bouffes du Nord. De là, il affine son talent dans l’art théâtral, parallèlement à ses études de commerce. En 1990, sa rencontre avec Patrick Mohr fait naître le théâtre spirale de Genève dont les spectacles feront le tour du monde. c’est le début d’une longue et enrichissante carrière, qui l’amènera aussi bien dans les conte, le cinéma, avec à la clef, un poste de directeur artistique du conte de l’année pour la Francophonie en 2006. . A ce jour, il a participé en tant que comédien à plusieurs créations dans le monde, notamment en Italie, Allemagne Suisse… et marquera en 2000, le festival des Griots de l’an 2000, présenté en juin de la même année. Soundjata, Naissances, Taba Taba, Le chant de la vallée du paradis de Monique Stalens Le pari de Bintou, sont quelques œuvres qui portent sa griffe comme acteur. C’est sur, on n’arrêtera pas de sitôt d’entendre parlé de lui.
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