
Artiste pluridisciplinaire spécialisé dans les arts visuels, Guy Kouekam parle de la collaboration avec Hennessy et du projet « In The Paint ».
Bonjour, merci de répondre aux questions de Culturebene. Qui est Guy Kouekam ?
Bonjour, je suis Guy Kouekam, artiste pluridisciplinaire spécialisé dans les arts visuels.
Nous sommes ici pour la présentation de votre travail dans le cadre de la collaboration avec Hennessy. Pouvez-vous nous expliquer comment cette collaboration a vu le jour ?
Bien sûr. Cela a commencé par un appel à projet. Hennessy a contacté plusieurs artistes pour proposer des idées de customisation d’un terrain de basket. J’ai soumis ma proposition et, heureusement, j’ai été sélectionné pour le projet.
Combien de temps avez-vous mis pour réaliser ce projet et quelles techniques avez-vous utilisées ?
Principalement, j’ai utilisé de la peinture acrylique spécifique pour les terrains de basket, notamment une peinture antidérapante. Le projet a duré environ une semaine, malgré quelques retards dus à la pluie. Mon équipe et moi, composée d’artistes de Yaoundé et de l’université, avons travaillé d’arrache-pied.
Le projet est-il permanent ?
Oui, l’œuvre est permanente, bien que des rafraîchissements seront nécessaires de temps à autre en raison de l’exposition aux intempéries.
Est-ce votre première collaboration avec Hennessy ?
Oui, c’est la toute première.
Vous êtes basé à Douala…
Je partage mon temps entre la France et le Cameroun, bien que ma base principale soit en France. Je suis souvent au Cameroun pour des projets.
Avez-vous réalisé d’autres grands projets au Cameroun ?
Oui, j’ai participé à plusieurs expositions. À Yaoundé, vous pouvez voir une de mes œuvres sur la façade de l’Institut Français, avenue Kennedy, en collaboration avec mon défunt binôme. À Douala, j’ai réalisé une grande fresque murale sur l’esplanade de Carrefour Market à Bonamoussadi.
Pouvez-vous décrire le dessin et la symbolique de votre œuvre sur le terrain de basket ?
J’ai voulu représenter l’esprit collectif et le partage que suscite le basket. Mon œuvre montre plusieurs mâts autour d’un ballon de basket, diffusant une énergie sur toute la surface du terrain, symbolisant les liens et la camaraderie que le sport crée.
Quel a été le coût de ce projet ?
Le coût total avoisine les 3 millions de francs CFA, incluant le travail de l’équipe, l’hébergement, l’achat du matériel et les déplacements.
Peut-on vivre des arts visuels au Cameroun ?
Oui, de nombreux artistes vivent des arts visuels dans divers domaines. Avec du travail et de la détermination, il est possible d’en vivre.
Quels sont vos projets futurs maintenant que vous avez terminé avec Hennessy ?
Je travaille actuellement sur un projet appelé « La Zone », un marché d’art destiné à faire découvrir des talents dans différentes disciplines (mode, danse, art visuel, musique) et à leur offrir des opportunités de se produire dans des festivals en Afrique. Je suis également impliqué dans l’organisation du DOMAF, un festival annuel à Douala.
Merci beaucoup.
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