Tayc désormais personne non grata au pays des hommes intègres?

Pour avoir jeté le drapeau Bukinabè, qu’il avait reçu d’un fan dans la foule, l’artiste franco-camerounais Tayc, n’est plus le bienvenu dans le pays des hommes intègres.

Le 19 septembre dernier, lors d’un concert avec Dadju à Brooklyn aux États-Unis, Tayc a « proféré des insultes » envers son public burkinabè. En effet, lorsqu’un fan du pays des « Hommes intègres » lui a offert leur drapeau, le chanteur ne l’a pas conservé longtemps et l’a jeté.

Un comportement qui a suscité une vive critique de la part des célébrités et des internautes. En constatant l’aggravation de la situation, l’artiste français d’origine camerounaise a présenté ses excuses. « Je cherchais le drapeau du Cameroun dans la salle et je le voyais pas. Et j’ai reçu un drapeau mais je ne voyais pas bien lequel c’était et je ne voulais pas prendre quelque chose que je ne connais pas ou qui prône quelque chose que je ne voulais pas. Du coup je l’ai déposé assez rapidement et le geste était un peu déplacé. Je demande pardon au peuple burkinabé et à tous mes fans, je vous aime », a-t-il déclaré.

Malheureusement, ses excuses n’ont pas du tout calmé la situation. Pour l’heure, de nombreuses voix s’élèvent déjà pour appeler au boycott de son concert prévu à Ouagadougou en décembre prochain.

De son vrai nom Julien Franck Bouadjie, Tayc est considéré comme l’une des plus grandes figures de la musique R’n’B en France. Né dans la ville française de Marseille de parents camerounais, il a toujours été très attaché à son héritage. Le « Prince de l’afro love » a lancé sa carrière musicale en 2012 après s’être installé à Paris.

Son premier album est sorti en 2019, mais c’est son deuxième, intitulé « Fleur Froide », qui a véritablement lancé sa carrière internationale, avec sa chanson à succès, « N’y pense plus », qui l’a fait connaître en France et au-delà. Il a également travaillé avec le défunt vétéran camerounais Manu Dibango sur une autre chanson à succès, « Dodo ».

Cette année encore, Tayc est au sommet de son art. Peuple Burkinabè, prenez-le comme un petit frère !